Les conditions pour percevoir des indemnités chômage Dans un premier temps, avant de percevoir des indemnités chômage, il est indispensable de remplir les conditions prévues par la loi.
En effet, l’indemnisation des chômeurs n’est possible qu’en cas de perte involontaire du travail.
Cela signifie que le salarié doit avoir été licencié (quelque soit le motif, personnel ou économique) et non pas avoir démissionné.
Seul le cas de la démission légitime peut ouvrir des droits à l’assurance chômage; par exemple, en cas de démission pour suivre un conjoint qui est muté.
Ensuite, il est indispensable d’être à la recherche active d’un emploi, d’être disponible pour travailler immédiatement, et d’être apte à travailler.
En d’autres termes, il ne faut pas être atteint d’une maladie professionnelle ou d’une invalidité qui empêcherait de travailler à nouveau.
Enfin, il faudra avoir cotisé pour l’assurance chômage, pendant un minimum de quatre mois, et s’inscrire à Pôle Emploi dès la perte de son travail.
Si vous remplissez toutes ces conditions, vous pouvez alors prétendre au versement d’indemnités par l’assurance chômage.
Le calcul du montant des indemnités chômage L’assurance chômage est compétente pour calculer le montant de vos indemnités chômage.
Lors du premier rendez-vous avec votre conseiller emploi, vous devrez fournir un certain nombre de pièces destinées à effectuer ce calcul.
Il s’agit de vos bulletins de salaire des 12 derniers mois (ou de vos derniers bulletins si vous avez travaillé moins de 12 mois).
Vous devez également remettre une attestation Assedic, un certificat de travail, et votre solde de tout compte.
L’ensemble de ces documents vous sont remis par votre employeur, lors de la rupture du contrat.
Enfin, le calcul de vos indemnités est déterminé à partir du salaire journalier de référence.
On fait la moyenne de vos salaires perçus durant les 12 derniers mois entiers travaillés.
Ensuite, on détermine le salaire journalier de référence, et à partir de là, vos indemnités chômage seront égale à 57,4% du salaire journalier de référence, ou à 40,4% plus 11,17€ du salaire journalier de référence.
Pôle Emploi privilégie la méthode la plus avantageuse pour le demandeur d’emploi.