L’ADSL, la solution la plus accessible Fin 2002, l’ADSL devient accessible pour la majorité des gens et c’est grâce à Free.
En effet, Free lance l’offre qui bouleversera le marché de l’ADSL en France : l’opérateur propose de l’internet haut débit, de la téléphonie sur IP et de la télévision incluant une centaine de chaînes pour seulement 30€ (prix constaté en juillet 2011) par mois.
Dans une « box », il réussit à faire passer ses trois services et tout ça dans une ligne téléphonique classique.
Cette innovation à faible coût a donc permis aux opérateurs de développer rapidement l’ADSL puisqu’il n’était pas nécessaire de changer toutes les lignes téléphoniques des abonnés.
Cependant, l’ADSL comporte aussi ses inconvénients.
L’affaiblissement du signal ne doit pas être trop élevé, au risque de ne plus être éligible à certains services, notamment la télévision par internet qui a besoin d’un débit conséquent.
Autre désavantage, l’ADSL ne peut excéder un débit d’environ 25Mb/s, certes un bon débit, mais qui se montrent vite restreint quand il faut télécharger des fichiers pesant plusieurs gigaoctets.
La fibre optique, l’internet de demain La fibre optique devrait peu à peu remplacer l’ADSL dans les années à venir.
Effectivement, la fibre optique possède de nombreux atouts… D’abord, on arrive facilement à atteindre des débits de 100Mb/s, ce qui est très confortable dans le cas de gros téléchargements.
Ensuite, cette technologie, contrairement à l’ADSL, ne s’affaiblit pas, c’est-à-dire qu’un abonné se situant à une distance de cinq cents mètres du central téléphonique aura quasiment le même débit qu’un abonné se trouvant à six kilomètres, par exemple.
En revanche, la fibre optique se montre tout de même onéreuse, autant à l’installation qu’à l’entretien, car les anciennes lignes ne suffiront plus.
L’installation de nouveaux câbles deviendra donc nécessaire.
C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il faudra être patient pour voir cette technologie déployée dans la majeure partie de la France.