Dans l’Egypte ancienne, le poil était perçu comme impur.
Les Pharaons et leurs dignitaires s’épilaient entièrement le corps, signe distinctif de pureté.
Les femmes de la Grèce antique se consacraient à l’épilation intégrale du pubis.
La littérature rapporte que les Carthaginois, au début de l’ère chrétienne, utilisaient déjà la résine et la pince à épiler.
De nos jours, l’épilation comme la minceur, constitue l’une des préoccupations majeures des femmes partout dans le monde.
C’est vrai qu’ils sont disgracieux et nous les traquons.
Ils repoussent toujours trop vite, nous les damnons.
Pourtant, chez l’homme comme chez l’animal, la présence des poils est naturelle voire nécessaire.
Même si certains partisans de l’épilation préfèrent croire le poil responsable de bien de maux, notamment la transpiration excessive et les mauvaises odeurs.
Phénomène de mode ou simple question d’hygiène, la chasse aux poils viendrait du milieu du sport.
Bien des disciplines, en effet, recommandent vivement une épilation de certaines parties corporelles.
Les équipements vestimentaires, ultra-moulants, pouvant provoquer des irritations suite aux frottements des tissus.
De plus en plus pratiquée, pour le plaisir ou simplement pour le bien-être corporel, l’épilation préoccupe la plupart des femmes qui font les choux gras de l’industrie des cosmétiques.
En effet, les promoteurs rivalisent d’ingéniosité pour proposer des méthodes d’épilation toujours plus sophistiquées.
Ils offrent un choix important de solutions temporaires comme la cire froide ou chaude, rasoir, crème dépilatoire ou définitives comme l’électricité, laser ou lumière pulsée.
A l’approche des beaux jours, la mort annoncée du poil s’applique au-delà des jambes et des aisselles.
Elle s’étend au visage et surtout au maillot.
Faudra-il rappeler que le poil n’est pas nuisible et l’épilation la panacée ? Les poils protègent naturellement les zones sensibles du corps (yeux, narines, oreilles, parties génitales, etc.
) contre les agressions extérieures (poussières, pollen, UV, froid, etc.
).
Les poils servent également à réguler l’écoulement de la sueur (sourcils, aisselles).
L’épilation ne change donc rien à la quantité de sueur ni à la qualité des odeurs produites par un organisme.