Le vêtement en fourrure renvoie bien sûr aux hommes préhistoriques.
La « peau de bête » servait alors à les protéger du froid, mais aussi des éventuelles blessures pendant les combats.
Les dessins retrouvés sur des parois de cavernes tendent à indiquer que la fourrure permettait aux chasseurs de mieux s’approcher de leurs proies.
Indispensables aussi aux Esquimaux, ces derniers utilisent entre autres la peau et la fourrure des caribous pour se protéger du climat polaire.
Au 18ème siècle apparaissent des métiers d’artisanat appelés « fourreurs » et « pelletiers » qui produisent des fourrures sur commande.
Aujourd’hui, la fourrure provient d’animaux que nous consommons (agneau, lapin, chèvre), d’élevage d’animaux à fourrure (visons, renards), de la chasse (pour les indiens et les esquimaux par exemple).
Encouragées par la mobilisation des organismes de protection de la nature afin d’épargner les animaux et les tortures dénoncées, beaucoup de marques utilisent à présent de la fausse fourrure, c’est-à-dire que les poils sont des textiles synthétiques ou naturels de substitution.
Ces dernières sont critiquées pour leur côté polluant, car elles proviennent du pétrole.
Au contraire, les défenseurs des fourrures animales revendiquent le côté écologique des peaux naturelles, biodégradables.
Véritables parures signes de richesse et de reconnaissance ou phénomènes de mode, les fourrures peuvent être teintées, rasées, décolorées, naturelles ou synthétiques, en version accessoire, gilets ou petits blousons courts, elles se prêtent aisément aux jeux des stylistes et de la mode.