Les symptômes Dans l’immense majorité des cas, les acouphènes sont subjectifs, c’est-à-dire perçus par la personne elle-même.
Il faut les distinguer des hallucinations auditives qui sont des impressions d’entendre des voix ou de la musique et non des bruits.
Ces derniers peuvent être soit des sifflements, des bourdonnements d’une locomotive, ou des battements de cloches au rythme du cœur voire de la symphonie de Beethoven.
Son intensité est très variable allant de celle d’un rasoir électrique à un réacteur d’avion.
Ils peuvent être occasionnels, intermittents ou continus et s’accompagner d’une baisse de l’audition ou au contraire d’une exagération de la capacité auditive (hyperacousie en langage médical).
Les causes Jusqu’à nos jours, les causes et les mécanismes restent mal élucidés.
Ils ne sont pas toujours liés à une maladie.
Le surmenage auditif comme dans les discothèques, les concerts de rock, les baladeurs (au-delà de 100 dB), en reste la principale cause.
En France, 65 % des acouphènes y sont dus.
A part les contextes évidents tels : les traumatismes crâniens, les plongées sous-marines, les médicaments (aspirine, quinine, diurétique), des maladies sous-jacentes sont évoquées : la maladie de Menière, s’ils s’accompagnent de grand vertige, la hausse ou la baisse de la tension artérielle, les bouchons de cérumen, les anémies, les spasmophilies, les otites, les tumeurs dans la tête.
Le stress, le manque de sommeil, le tabac, l’alcool et la dépression sont des facteurs aggravants.
Le traitement Hélas, les acouphènes sont désespérants, mais, rassurez-vous, ils sont en général bénins.
Évitez les traumatismes auditifs dans les lieux publics à très fort volume sonore (en France, ce volume est limité à 105 dB) ou du moins portez des protections auditives (casques ou bouchons de mousse).
Pour ceux qui en souffrent continuellement, des appareils auditifs qui masquent les bruits existent pour mieux les tolérer.
Les vasodilatateurs, les tranquillisants sont parfois utiles mais ne garantissent pas que le gène aille s’estomper.
Consultez un médecin ORL, ne serait-ce que parce que cela peut vous nuire la vie et que ces symptômes peuvent cacher une anguille sous roche.
Les associations comme France-acouphène peuvent également apporter un soutien non négligeable.