Le nom d’Îles Fortunées, autres que pour des raisons littéraires, les îles Canaries l’ont acquis en considération au climat éternellement printanier.
L’oscillation thermique de 6°C, d’une saison à l’autre, d’une île à l’autre, avec une moyenne des températures pendulant entre 18 et 24°C – 64,4 et 75,2°F, offre la volupté jouissive d’exposer son corps dénudé au soleil et de se baigner, dans ses eaux transparentes et cristallines, toute l’année.
Situées à 4° du Tropique du Cancer, près des côtes africaines, leur climat, à cette latitude, devrait être de type désertique, au contraire, baignées par l’océan Atlantique et balayées par les Alizés, des courants marins froids les dotent de conditions météorologiques subtropicales.
Ainsi, en été, toutes les conditions atmosphériques se conjuguant, les températures y dépassent, rarement, les 32°C.
Parallèlement, la multiplicité de ses reliefs, des plaines côtières à fleurs d’océan s’étageant, en paliers et en abrupts, jusqu’aux hautes altitudes, 3718 mètres au Teide sur l’île de Ténérife, crée de fascinantes diversités climatiques.
Contraste des sites, les sommets y sont enneigés et les plages invitent au farniente et à la baignade, l’eau se maintenant entre 22°C, en été, et 19°C, en hiver.
Le courant marin, le Canarien, maintient un don divin d’après les autochtones Guanches, la température de l’eau dans des proportions de tiédeurs convenables.
Le taux d’hygrométrie moyen annuel y est légèrement supérieur à 60%, idéal à cette latitude où, dans la généralité, il y est bien plus faible.
Assez faible, le taux des précipitations y varie au gré des régions, entre 300 millimètres, en plaines et sur les piémonts, et 500 millimètres, en altitudes moyennes et près des hauts sommets.
Sans pour cela être alarmant, les îles les plus pluvieuses sont Tenerife, La Palma et Gran Canaria alors que celles de Fuerteventura et de Lanzarote, plus plates, sont plus arides.
Ce climat, si favorable, créant un bien-être optimal, se reflète dans le caractère cordial de ses habitants, tant en celui des îliens qu’en celui des nombreux étrangers qui ont élu, durant l’hiver, les Îles Canaries pour résidence secondaire.
Petit bémol, pour les adeptes du divin Hélios, parfois, un vent chaud, le calima, vient perturber quelques heures, vite oubliées, d’ébats aquatiques.
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