Un bref rappel L’hépatite virale B est l’inflammation du foie, due à un virus à ADN, appelé « VHB » (Virus de l’Hépatite B).
Elle se transmet par voie sexuelle, sanguine ou à la naissance, de la mère à l’enfant.
La contamination par la salive reste controversée.
Dans 9 cas sur 10, elle guérit spontanément.
Pour le reste, elle évolue de façon chronique, et peut se compliquer, dans 25% des cas, d’une cirrhose, d’un cancer du foie ou d’une hépatite fulminante.
La vaccination est obligatoire pour les personnels travaillant dans les centres médicaux, les pompes funèbres, la blanchisserie.
Elle est fortement recommandée chez les nourrissons, les voyageurs ou les usagers de drogues injectables.
Le schéma se fait en 3 injections : 0, 1 et 6 mois (chez l’adulte) et 2, 4, 16 mois (chez le nourrisson et l’enfant) de préférence, hexavalant, c’est-à-dire avec les vaccins habituels DTC Polio.
Les effets du vaccin Le vaccin hbv peut causer une douleur locale.
Une fièvre passagère est possible.
Les réactions anaphylactiques sont rares.
Bien que les polémiques aient éclaté au début des années 2000, aucun lien de cause à effet n’a été démontré entre le vaccin vhb, et les maladies démyélinisantes, comme les scléroses en plaques.
Voici quelques noms de vaccins très connus : Genhevac B et Engerix B confèrent une immunité contre l’hépatite B et D.
On peut les administrer quel que soit l’âge de la personne.
Par ailleurs, Twinrix protège contre l’hépatite A et B.
L’efficacité du vaccin Le vaccin contre l’hépatite B est presque efficace à 100%.
L’immunité est obtenue dès la dernière injection et dure plus de 15 ans, voire toute la vie.
Les rappels (tous les 10 ans) ne sont nécessaires qu’en cas de baisse du titrage des anticorps dosés dans le sang, notamment pour les personnels de santé.
Avec l’âge, le taux de réponse sérologique baisse jusqu’à 65 %, mais l’immunité reste présente.
Dans les pays endémiques, comme l’Asie et l’Afrique, les campagnes de vaccinations contre l’hépatite B ont permis de réduire le taux de prévalence des enfants porteurs chroniques, de 18 à 1%.
Pour conclure, le vaccin HBV est très efficace et permet de prévenir les maladies graves, comme les cancers du foie, les cirrhoses, dont les coûts de traitement sont énormes.
Le traitement des hépatites fait appel aux interférons et aux médicaments antiviraux.