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24 mars 2020 9 h 08 min

La malnutrition en Afrique

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Une forte malnutrition chronique, conséquence de la pauvreté et de techniques agricoles qui ont peu évolué malgré la croissance démographique.
La malnutrition est un fléau en Afrique.
100 millions de personnes en souffraient en 1970, 200 millions aujourd’hui.
De multiples causes à l’insécurité alimentaire africaine dont le faible niveau éducatif est en partie responsable de la malnutrition (régimes inadaptés à certaines maladies).

La malnutrition affaiblie l’organisme et le rend plus vulnérable aux infections qui aggravent les conséquences de la malnutrition.
Paradoxalement en Afrique, plus un pays compte d’agriculteurs, plus il est victime de malnutrition.
Ce phénomène n’est pas du aux éventuels handicaps du continent propice à l’agriculture (plaines, pluie, soleil), mais au faible développement d’une agriculture qui demeure pluviale alors que la population augmente sans cesse.
– Une agriculture restée extensive et dépendante des aléas naturels : A quelques exceptions près (Vallée du Nil) l’agriculture demeure extensive.
Ainsi, les agriculteurs ont répondu à l’augmentation de la population par l’extension des terres exploitées.

Les rendements plafonnent malgré les efforts des agriculteurs qui ne peuvent investir en raison de l’inconstance des débouchés.
Dans un continent où la propriété terrienne est encore l’exception, la logique est celle de l’occupation du plus de terre possible et de minimisation des risques i.
e du choix de l’extensivité.
L’essor de l’agriculture urbaine et périurbaine : L’essor des villes a gommé la distinction classique entre cultures vivrières et commerciales.
Aujourd’hui, une région agricole est dynamique s’il existe un marché (villes) et un climat de confiance (paix).
L’Afrique oppose ainsi des régions atones et d’autres particulièrement dynamiques notamment à l’export (Kenya pour les fleurs).
L’articulation entre l’offre de la demande ne se fait pas souvent pas en raison d’un réseau de transport déficient.
Ainsi les paysans du nord de Madagascar peuvent avoir des excédents alors que le sud crie famine.