Issue de l’hypothèse de la dérive des continents proposée par Alfred Wegener en 1915, la théorie de la tectonique des plaques est sous-tendue par l’idée selon laquelle la taille de la Terre n’a pas varié depuis son origine, il y a 4,5 milliards d’années.
L’idée d’une augmentation du rayon terrestre est défendue par certains chercheurs qui ont observé que si notre planète était de 55% à 60% plus petite qu’aujourd’hui, les continents seraient regroupés en un seul et la recouvriraient entièrement.
C’est ainsi que, selon K.
Vogel (1980-1990), « L’expansion terrestre a engendré la rupture et la dispersion progressive des continents qui s’éloignèrent les uns des autres au fil des temps géologiques.
» Dans le modèle de la TE, il y a plusieurs centaines de millions d’années, les océans d’aujourd’hui n’existaient pas et l’ensemble des croûtes continentales s’assemblaient pour former un unique continent appelé « Pangée », partiellement couvert d’un réseau de mers peu profondes.
Ces éléments sont corroborés par les données géologiques et géophysiques modernes, qui indiquent que la Terre a subi une expansion constante puis accélérée après le Précambrien, ainsi qu’une séparation des continents avec ouverture des océans depuis 200 millions d’années.