Quelles branches élaguer et comment ? Certains arbres fruitiers pratiquent l’auto-élagage : les branches basses ou trop à l’ombre meurent puis finissent par tomber naturellement.
Tout bois mort nécessite une opération d’élagage.
Mais en observant bien la structure d’un arbre, on peut prévenir ce type de dépérissement naturel et ainsi améliorer sa croissance et sa productivité.
En effet les fruitiers ont besoin de beaucoup de lumière et chaque branche doit recevoir sa part de soleil.
Les branches centrales sont donc souvent éliminées pour obtenir une structure en godet avec un puits de lumière au centre de l’arbre.
Les parties trop touffues doivent être éclaircies.
Les rameaux peu épais peuvent être coupés au sécateur, mais les plus grosses branches doivent être sciées.
Si l’arbre est haut, il faudra faire appel à un grimpeur équipé de griffes d’élagage qui sont des pointes sanglées à l’intérieur des chevilles permettant de libérer les mains pour la taille des arbres.
Pour élaguer comme pour tailler, il faut attendre l’hiver, que l’arbre soit dans sa phase de repos végétatif pendant laquelle la sève ne circule plus.
Du bon emploi des outils Tous les outils doivent être soigneusement nettoyés et désinfectés avant de commencer l’élagage d’un nouvel arbre afin de ne pas propager les maladies.
Il faut couper chaque branche au bon endroit : ni trop long car un chicot de bois mort est la porte ouverte aux maladies, ni trop court car le bourrelet à la base de chaque branche est nécessaire à une bonne cicatrisation.
Il convient d’éviter la tronçonneuse pour l’élagage : elle ne doit être utilisée que pour l’abattage des arbres car elle déchiquète le bois et la plaie sera beaucoup plus difficile à cicatriser.
Pour les grosses branches il faut privilégier l’utilisation d’une scie à élaguer comme la scie type « Sandvik ».
Mon avis Je déconseille l’utilisation d’un quelconque produit cicatrisant pour arbre : ce n’est pas nécessaire sur une plaie propre et un arbre en bonne santé.
Sous les mastics en particulier, il y a un risque de macération qui peut faire plus de mal que de bien en favorisant l’installation de champignons.