La tuberculose La tuberculose n’a pas disparu ! Selon l’OMS, chaque seconde, une personne dans le monde est infectée.
Certains pays (l’Asie par exemple) sont plus touchés que d’autres (l’Occident).
Cela représente environ 8 millions de cas chaque année.
Cette infection se transmet par les postillons, ce qui explique la facilité de la propagation.
Le seul moyen de s’en protéger : le vaccin contre le bacille de Koch.
Pourquoi supprimer l’obligation de vaccination alors ? On a longtemps reproché à ce vaccin de ne pas être efficace à 100%, de créer des effets secondaires importants et le taux de tuberculeux a finalement été considéré comme peu élevé.
Plus obligatoire sauf que Depuis le décret du 17 juillet 2007, la fin de la vaccination laisse place au « Plan tuberculose », car on relève encore 900 décès par an, en France, notamment chez les personnes dites à risques (SDF, détenus…).
De fait, les personnels de santé sont formés et invités à sensibiliser à la vaccination toute population à risque.
Le vaccin est cependant encore prescrit aux enfants « à risque » et notamment les enfants d’île de France et de Guyane (zones les plus touchées), les enfants nés dans les pays confrontés aux épidémies (Afrique, Asie…), les enfants, dont les membres de la famille ont été touchés par cette maladie et ceux dont les conditions de vie sont très précaires.
Ce qui représente tout de même 100000 enfants par an.
Alors certes, l’obligation de vacciner tous les enfants de moins de 6 ans entrant en collectivité n’est plus au goût du jour, mais la prudence reste de mise ! Le vaccin Réalisé pendant des années avec une bague (et un timbre), désormais, le BCG (Bacille de Calmette et Guérin) se réalise en une seule injection d’un bacille tuberculeux atténué.
Sans entraîner la maladie, le BCG permet à l’organisme d’apprendre à lutter.
Si le vaccin ne résout pas tout, il a le mérite d’être efficace contre la méningite et les formes disséminées, formes les plus courantes chez les enfants.
Enfin, l’arrêt de la commercialisation du Monovax (bague) en 2005 a fait que seule la voie intradermique est utilisée depuis.
La fin de l’obligation vaccinale ne signe donc pas la fin de la tuberculose.
Prudence !