La Préhistoire Le plus vieux mocassin connu à ce jour aurait 5500 ans.
Rien n’interdit de penser que le, ou la propriétaire de ce soulier possédait un contenant en cuir pour garder ses objets personnels.
L’Antiquité Vers 1495 ans av.
J.
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, les Hittites, peuple d’Asie Mineure, maîtrisent parfaitement les procédés de tannage.
Vers 600 av.
J.
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, on façonne le kôrukos.
C’est le balluchon des Grecs, fait en boyau ou en cuir.
Les Romains portent la bugla, sorte de sac à dos.
Le Moyen-Age Au cours des grands pèlerinages, on adopte la besace ou l’écharpe du chemineau.
Le XIe siècle, qui préconise les vêtements très ajustés, érotisés, voit naître les bourses pendues aux ceintures, ou cachées sous les robes.
On y serre l’argent et tout ce qui est précieux.
Le XIIIe siècle nous a laissé des escarcelles à riches fermoirs et des aumônières à broderies de soie et d’or.
La Renaissance Aux XVIe et XVIIe siècles, les poches cachées dans les vêtements, les rabats des bottes, les fonds de chapeaux et même les braguettes font office de sacs.
Le XVIIIe siècle Pas besoin de poches, la châtelaine, chaîne passée à la taille, permet de suspendre de menus colifichets.
Le Directoire Avec les robes sans poches des Merveilleuses, inspirées de l’antique, naît le réticule en cuir ou en étoffe précieuse.
$ Le XIXe siècle En 1826, Pierre Godillot invente le sac de voyage, bien utile pour les voyages en chemin de fer.
A la fin du XIXe siècle, et au début du XXe, de grands malletiers tels Vuitton ou Hermès mettent leur savoir-faire au service de l’élégance.
Ayant su innover, ces maisons célèbres ont préservé leur prestige à travers le temps.
Le XXe siècle Les années folles lancent le sac bijou.
Les maroquiniers de la Seconde Guerre mondiale réinventent la bandoulière qui laisse les mains libres lors des déplacements à bicyclette.
Après guerre, le travail des femmes se généralise.
Elles ont besoin de sacs appropriés.
Le troisième millénaire Symbolisé par des égéries comme Brigitte Bardot, Grace Kelly ou Kate Moss, le sac demeure un accessoire pratique, inséparable de l’éternel féminin et du glamour.