Burn – out ou incendie intérieur C’est en 1980 qu’un psychanalyste du nom d’Hervet J.
Freudenberger écrit un livre sur l’épuisement professionnel.
Ce syndrome laisse les personnes dévastées et abattues, et même si cet état paraît soudain, il s’agit en réalité d’un lent processus de stress.
De manière générale, il s’agit de personnes qui essaient d’atteindre des objectifs irréalisables ou d’entretenir des cadences impossibles.
Le burn–out a été observé au départ dans des professions très exposées comme le sont les infirmiers, les travailleurs sociaux, les enseignants ou les pompiers.
Il s’agit donc bel et bien d’une maladie professionnelle qui peut mettre des semaines, voire des mois avant que ne surviennent les symptômes d’abattement.
Il n’existe pas de profil particulier pour être victime de burn–out, quelques prédispositions au stress peuvent toutefois y contribuer.
Un environnement de travail qui soumet les employés à une grande pression et/ou un management sauvage peuvent aussi favoriser ce problème.
Il faut savoir que c’est un mal qui touche de 5 à 10% des salariés, qui voient alors leur insatisfaction monter en flèche et leur investissement diminuer dans les mêmes proportions.
// Les symptômes en question La fatigue permanente est le premier des symptômes du surmenage avec l’épuisement mental, la déprime ou encore la démotivation, une fluctuation de l’estime de soi ou l’irritabilité.
Il arrive aussi que d’autres troubles apparaissent, de nature psychosomatique, comme les maux de tête, ou les maux de dos.
Le tout peut facilement dégénérer en dépression.
Pour identifier le burn–out, il faut se poser quelques questions comme : Vous arrive-t-il d’oublier vos rendez-vous ? Avez-vous du mal à vous lever le matin ? Avez-vous l’impression de travailler beaucoup pour un rendement faible ? Bien sûr, l’ensemble de ces symptômes et des signes évocateurs ne sont pas suffisant pour déterminer si oui ou non vous être atteint de burn–out.
Dans tous les cas, il vaudra mieux consulter et probablement se faire aider dans le cadre d’une thérapie.
Bon à savoir : on parle aussi de burn–out maternel qui touche les mères de famille, dont les occupations quotidiennes peuvent provoquer les mêmes symptômes.