Communiquer avec quelqu'un qui est atteint de la maladie d'Alzheimer

Les troubles du langage dans la maladie d’Alzheimer Les personnes victimes de la maladie d’Alzheimer présentent, souvent, un manque du mot.
Ils n’arrivent pas à retrouver un mot stocké auparavant dans leur mémoire.
Pour se faire comprendre, ils utilisent alors des périphrases.
Par exemple, pour dire fourchette, ils expliquent qu’ils veulent parler de l’ustensile qui sert à manger.

Plus tard, dans l’évolution de la maladie, un mot pourra également être utilisé à la place d’un autre, rendant difficile la compréhension du discours du malade.
Les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer sont également fortement affectées par leur environnement, et ont besoin de calme pour parvenir à se concentrer, et à maintenir leur attention.
Améliorer l’environnement pour mieux communiquer Un environnement bruyant pourra empêcher une bonne communication avec le malade.
Ne parvenant pas à se faire comprendre, celui-ci pourra alors être anxieux.
Dès lors, il est important d’adapter l’environnement, d’éteindre la télévision par exemple.
De plus, n’ayant pas une bonne orientation spatiale, il est important d’entrer en communication par devant, les yeux dans les yeux, afin de ne pas surprendre le malade.

Enfin, les malades Alzheimer sont très sensibles au toucher.
Il peut être facilitant d’établir également un contact non verbal, prendre la main par exemple, afin de mieux entrer en communication verbale.
La construction des phrases Vu les difficultés de mémorisation des individus atteints de la maladie d’Alzheimer, avec l’atteinte de la mémoire de travail, il convient d’essayer de faire des phrases simples, ne contenant qu’une seule idée à la fois.
Des questions fermées, avec une réponse par oui ou non, ont également plus de chance de trouver une réponse.
De plus, les malades sont sensibles à l’amorçage.
On peut essayer de les aider, en commençant le mot.
Ceci permet d’éviter de déclencher chez eux un sentiment d’échec qui pourrait les affecter.
Enfin, il convient d’essayer de parler de choses positives, valorisantes pour le malade.
Chercher le sens profond Comme expliqué précédemment, différents troubles du langage atteignent le malade.
Afin de mieux communiquer, il convient d’essayer de se détacher du sens de chaque mot, et d’essayer plutôt de découvrir le fil conducteur de la pensée du malade.