Comment se déroule une IVG ? Depuis juillet 2001, l’IVG est autorisée jusqu’à 12 semaines de grossesse.
Il existe deux types d’interruptions volontaires de grossesse, soit par aspiration soit par absorption de médicaments.
Par aspiration Le premier consiste en une aspiration de l’embryon sous anesthésie locale ou générale.
Pour cela, la patiente sera hospitalisée pendant quelques heures seulement.
La durée d’hospitalisation dépendant du type d’anesthésie prise.
Par la prise de médicaments Le deuxième processus consiste en une prise de médicament le RU 486.
Cette méthode convient uniquement aux femmes enceintes de moins de 5 semaines ou 7 semaines après ses dernières règles.
Lors d’une première consultation médicale, on lui donne le médicament le RU 486.
Lors d’une seconde consultation, qui a lieu 36 à 48 heures après la première, la femme reçoit des comprimés, des ovules qu’elle doit glisser dans son vagin.
Ces derniers vont permettre l’expulsion de l’oeuf et provoquent des saignements douloureux pendant une semaine ainsi que des contractions utérines.
Les douleurs peuvent être atténuées par la prise d’antalgiques.
Lors d’une troisième visite qui se déroute 10 jours après la précédente, le professionnel vérifiera l’efficacité des médicaments.
Et après… A la suite de ces deux méthodes une visite de contrôle chez le professionnel est obligatoire, permettant de prescrire la pilule contraceptive pour un mois.
Le coût de l’IVG peut varier de 190 euros à 275 euros selon la méthode choisie.
Cette intervention est prise en charge par la sécurité sociale à une hauteur de 80%.
Certaines mutuelles remboursent le complément, sinon une aide médicale gratuite est possible.
Pour les mineurs, les frais sont totalement pris en charge par l’Etat.
// Comment en bénéficier ? Une première étape lorsqu’on désire une IVG : prendre contact avec le médecin ou le planning familial très rapidement.
Ceux-ci pourront vous diriger vers les hôpitaux et cliniques agréés à le pratiquer.
Avant de pratiquer l’IVG, plusieurs étapes sont nécessaires : une consultation médicale accompagnée d’analyses complémentaires puis une semaine de réflexion ou 2 jours selon l’urgence du cas, une seconde consultation au cours de laquelle se fera l’IVG.
Les mineures auront durant la semaine de réflexion une consultation sociale avec une conseillère ou une assistante sociale.
Le délai de prise en charge pour l’avortement varie en fonction de la liste.
Il peut aller de 15 jours pour les cliniques à 3 semaines pour les hôpitaux.
Informations complémentaires Un médecin peut refuser de pratiquer l’IVG mais il se doit de laisser les coordonnées de confrères.
Passer le délai de 12 semaines, il n’est plus possible de pratiquer l’IVG, mais certains pays européens prolongent le délai.
Dans ce cas, l’intervention ne sera pas prise en charge par la sécurité sociale.