Le fait d’entreprendre peut être la conséquence de motivations et d’incitations diverses : le fait d’être indépendant, le désir de relever des défis, la perspective d’augmenter ses revenus, la présentation d’une opportunité de création ou encore la détention d’une idée de nouveau produit/service/marché sont respectivement les 5 principales raisons qui poussent les entrepreneurs à créer leur entreprise (INSEE, enquête SINE 2006).
Dans tous les cas, entreprendre c’est inévitablement accepter de prendre des risques.
De ce fait, il convient de préciser un point qui est souvent mal interprété, à savoir l’erreur récurrente de l’association du risque avec une perte.
Une situation risquée est une situation pour laquelle on va être capable de définir les différents évènements possibles et leur affecter une probabilité.
Le risque pour un entrepreneur est que la performance réelle de son entreprise soit différente de celle anticipée et probabilisée, pouvant ainsi entraîner aussi bien une perte qu’un gain.
Si l’on s’intéresse de plus près à ce phénomène, on peut s’apercevoir que l’appétence des Français pour la création d’entreprise n’est plus à démontrer.
D’après l’APCE (Agence française pour la Création des Entreprises), 600 000 projets de création d’entreprise immergent chaque année, parmi lesquels 200 000 commencent effectivement leur activité, et dont le taux de mortalité est supérieur à 50% à 5ans d’existence (environ 100 000 entreprises échouent avant ce terme).
De même selon l’INSEE, le taux de survie des entreprises est en moyenne de 65% à 3ans et de 51% à 5ans.
Ces chiffres font clairement ressortir le fait que la création d’entreprise est un parcours semé d’embuches pour les entrepreneurs, et que la phase de démarrage de l’activité constitue vraisemblablement la période la plus délicate à gérer et qui doit faire l’objet de toutes les attentions.
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