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22 mars 2020 22 h 26 min

La dissertation philosophique classique

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L’introduction Elle se décompose en trois temps.
Le premier temps est celui qui pose le sujet.
On parle parfois d’accroche, car il s’agit d’attirer le regard du lecteur sur le sujet qui lui est proposé.
Le but est de situer le sujet que l’on va traiter, selon l’angle que l’on a choisi.

Dans un deuxième temps, il s’agit de poser la problématique que soulève ce sujet et qui va être traitée dans le développement.
Le dernier temps de l’introduction doit présenter les parties que va contenir le développement, une annonce du plan.
Le développement Il se divise aussi en trois parties.
Chacune d’elles répond à la problématique, et il est attendu qu’une progression de la pensée transparaisse.
Parfois, il est conseillé de suivre une logique qui expose une thèse, une antithèse et une synthèse.
Néanmoins, ces trois parties peuvent être progressives et répondre à un approfondissement du sujet en trois moments.
Chacune de ces parties doit être rédigée en trois étapes.
Une première étape demande à ce que les éléments qui figureront dans cette partie soit présentés au lecteur.

Une seconde étape expose les éléments retenus pour la rédaction de la partie (le cours).
Une troisième étape consiste à résumer brièvement ce qui a été dit et à faire le lien entre cette partie et celle qui suivra (transition).
Ce modèle doit être respecté pour chaque partie du développement, et donc répété trois fois.
La conclusion Elle encore en trois temps.
D’abord, il s’agit de résumer très brièvement ce que chaque partie du développement a apporté au sujet.
Ensuite, énoncer des notions qui ne figuraient pas dans le sujet mais qui l’éclairent prouve que l’on a compris l’ensemble du cours.
Enfin, il est recommandé de proposer une ouverture sur un autre questionnement qui permettrait d’approfondir.
La clarté est essentielle, c’est pour cela qu’il est souvent conseillé de faire des phrases courtes.
La problématique doit être travaillée avant la rédaction, et chaque partie doit lui apporter une réponse.
Le travail des transitions est lui aussi important car il permet de vérifier si les parties s’articulent entre elles.
Une dissertation n’est pas une succession de savoirs mais un discours d’ensemble qui doit être cohérent.