Au départ, un simple régime Souvent, la jeune fille devient anorexique suite à un régime alimentaire restrictif.
La jeune fille est bien souvent perfectionniste.
Voulant se conformer au mannequin des magazines et au culte de la minceur, elle fait une fixation sur la balance et le contenu de son assiette.
Elle se trouve rapidement prise au piège de ses obsessions et ne pense plus qu’à maigrir et surtout, à ne pas reprendre de poids.
Déniant sa maigreur nouvelle, elle se trouve et se voit toujours trop grosse, et c’est la course aux kilos pour maigrir sans fin.
Un sentiment de toute puissance Maîtrisant ce qu’elles mangent, c’est leur corps que les anorexiques ont l’impression de maîtriser.
Cette privation fait naître en elles un sentiment de toute puissance.
La nourriture dont elles se privent est pourtant au cœur de leurs pensées, elles cuisinent pour leur famille.
Pourtant, aux heures des repas, elles trient et grignotent à peine le contenu de leur assiette, ce qui crée rapidement des conflits et la jeune fille fuit rapidement les repas communs.
Des signes associés au refus de manger Hyperactives, dans un souci quotidien de brûler des calories, elles sont très sportives et ont bien souvent des T.
O.
C (troubles obsessionnels compulsifs).
Leurs relations sociales sont fragiles, car elles ont peur de la dépendance à autrui et ne s’aiment pas.
Elle s’isole, fuit les contacts.
Des conséquences graves Déniant leur maladie, elles ne sont prises en charge que sous la contrainte.
L’amaigrissement prolongé peut avoir des répercussions graves sur la santé telles que des troubles cardiaques ou neurologiques, un retard du développement sexuel, une aménorrhée (absence de règles chez les filles).
Dans les cas d’anorexie gravissime, le pronostic vital peut être en jeu.
L’hospitalisation est alors indispensable.
Et les garçons ? Pour les garçons, s’ils sont moins nombreux (1 sur 10), les troubles sont similaires.
On discerne chez eux un trouble de l’identité sexuelle, des problèmes de libido, et ils sont bien souvent frappés du syndrome de Peter Pan, à savoir, un refus de grandir.
Mon avis Cette maladie aux conséquences parfois tragiques cache un malaise profond que l’adolescente tente de maîtriser en contrôlant ce qu’elle mange.
Il faut s’alarmer dès les premiers signes et tenter d’établir un dialogue pour que la jeune fille puisse s’accepter et s’aimer telle qu’elle est.