Les Côtes de Nuits Les vins Nuits–Saint–Georges appartiennent au vignoble des Côtes de Nuits, avec le Vosnes-Romanée, le Vougeot, ou les Hautes-Côtes-de-Nuits, et le Romanée-Conti.
Il s’agit d’une appellation « village », mais dont 41 climats sont reconnus « premiers crus ».
Cultivés sur un sol calcaire, avec un fort taux d’ensoleillement, une exposition particulière, et surtout très peu d’eau, les vins des Côtes-de-Nuits sont essentiellement des vins rouges, avec en tête de pont les cépages de Pinot Noir.
Parmi les autres cépages rouges, on trouve simplement de Gamay Rouge.
Du côté des vins blancs, c’est le Chardonnay et l’Aligoté qui se distinguent, bien qu’ils restent très minoritaires.
Les vins de Nuits–Saint–Georges accompagnent volontiers les fromages à pâte molle, comme l’époisse, mais surtout les viandes à fort caractère comme l’agneau, le bœuf ou le canard.
Fruités lorsqu’ils sont jeunes, ces crus se chargent de saveurs corsées lorsqu’ils vieillissent.
Supportant bien l’âge, ils sont parfaits vers 8 ou 10 ans d’âge pour relever un gibier, par exemple.
Le meilleur Nuits–Saint–Georges Le meilleur sera sans conteste celui que vous préférerez, tout simplement ! Pour vous donner quelques éléments, sachez que le Guide du Vin avait choisi en 2010 le Domaine Chevillon-Chézeaux pour l’ensemble de ses crus (Les Pôrets, Les Brisselots et les Crots).
Tous domaines confondus, la cuvée 2007 fait l’unanimité des amateurs, même si elle n’a pas encore terminé sa maturation.
En 2007, le domaine Louis Jadot se distingue également.
La seconde grande année est 2004, avec de nouvelles cuvées du domaine Chevillon-Chézeaux, mais aussi le cru « Les Pruliers » du domaine Gouge.
Pour acquérir l’une de ces bouteilles, il faut compter entre 50 et 75€, à moins que vous ne vous laissiez tenter par par la cuvée « Aux Lavières » 1990, pour la modique somme de 410€ (prix constatés en mai 2011).
Pour avoir le plus de chance d’acquérir un très grand cru, il vous faut choisir de vous rendre, le 3e week-end de mars, à la vente aux enchères des Hospices de Nuits–Saint–Georges.
C’est aussi une excellente manière de faire aussi une bonne action, puisque les fonds sont reversés à une œuvre caritative.
Enfin, la meilleure est peut-être celle que vous ne dégusterez jamais, mais que les explorateurs de Jules Verne (dans « De la Terre à la Lune ») ont trouvée par hasard dans leur garde-manger, et ont bu à la réunion de la Terre et de son satellite.
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