Fort de ses 12500km², c’est la plus grande étendue salée au monde.
Elle s’étend à 3700m d’altitude et on y trouve du sel jusqu’à six mètres de profondeur.
Il concentre par ailleurs environ un tiers des réserves mondiales de lithium, composant essentiel des batteries.
Il est par ailleurs parsemé de différentes îles, notamment les îles Pescadores ou l’île de corail d’Incahuasi qui possède une végétation très spécifique puisqu’elle est désertique et couverte de cactus.
L’exploitation des ressources En ce qui concerne l’exploitation du sel, le risque d’épuisement des ressources du site est faible.
En effet, la production est de 25.
000 tonnes par an, quantité négligeable si l’on considère les 10 milliards de tonnes estimées de gisement.
En revanche, le salar semble aujourd’hui davantage menacé par l’exploitation du lithium.
Ainsi, avec la multiplication des appareils électroniques munis de batterie, le marché du lithium est devenu très lucratif et de nombreuses entreprises étrangères commencent à s’y intéresser de très près.
L’aspect pratique Il est malheureusement difficile de faire l’économie d’un tour organisé par une agence.
Devant l’immensité du salar, il est impossible de s’y rendre par ses propres moyens sous peine de se perdre.
Il est par ailleurs recommandé d’emporter des habits chauds ainsi qu’un sac de couchage.
En effet, le salar étant en altitude, les températures sont fraîches et les conditions de logement souvent précaires.
N’oubliez pas d’emporter de l’eau à suffisance (l’eau n’est pas potable en Bolivie) ni de vous munir d’une paire de lunettes de soleil ainsi que d’une crème solaire, la réflexion étant très intense sur une surface immaculée de ce type.
L’avis personnel Ce site offre une sensation extraordinaire de vide, d’immensité, d’infini devant cette surface parfaitement blanche et plane.
Si l’on s’y rend en hiver on aura la chance d’observer les montagnes environnantes se refléter dans la couche d’eau qui couvre le salar sur certaines zones qui forme un miroir absolu ou ciel et terre se confondent et où l’horizon se dissout.
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