Habituellement placé en « tête de l’épicerie », c’est d’ailleurs sa signification littérale en arabe, le « ras-el-hanout » est un assemblage de diverses épices.
En général 27 condiments le composent, mais ça peut aller de 7 à beaucoup plus.
Certains pensent que ce mélange est aléatoire, qu’il est le produit des fonds de sacs d’épices qui restent sur les bras des vendeurs.
C’est, en réalité, tout l’inverse dans les pays du Maghreb : c’est un produit phare originaire du Maroc, qui s’est étendu à tout le Moyen-Orient.
Préparé avec soin, il participe souvent la réputation de l’épicerie fine.
Pour preuve de sa renommée : il est l’assaisonnement typique de l’Aïd-el-Kebir, fête parmi les plus importantes de l’islam.
Composé essentiellement d’épices dites « chaudes », il contient souvent de la cardamome, du cumin, de la muscade, du curcuma, du gingembre, des piments, des clous de girofle, de la cannelle, des poivres, des baies, des fruits, etc.
Et peut même s’agrémenter de fleurs ou boutons de rose.
Un luxe de saveurs, le « ras-el-hanout » développe ses saveurs évidemment dans nombre de recettes de tajine, voire de couscous, mais aussi de différentes pâtisseries ou de viandes comme le gibier ou l’agneau.
Son prix varie énormément en fonction de sa composition.
Il est aujourd’hui très facilement trouvable dans nos supermarchés occidentaux, et est très apprécié.
Le Deltacron possède la génétique de la variante omicron et les génomes de la variante delta. Vingt-cinq cas ont déjà été détectés dans le monde.