Plusieurs solutions ont été mises en place par le gouvernement français pour permettre à tout le monde de créer son entreprise.
Nous pouvons penser particulièrement au statut d’auto-entrepreneur.
Ce mot est un peu redondant puisqu’être entrepreneur est une démarche provenant de soi.
D’un point de vue administratif, c’est un peu moins le chemin de croix, puisqu’il n’y a nullement besoin d’un apport en capitaux au départ.
Il suffit juste d’ouvrir un compte professionnel dans une banque et c’est parti, il est possible de facturer ses produits ou services.
Mais ce n’est pas si simple.
En effet, si l’idée de départ vise une clientèle haut de gamme ou un type de business un peu plus « Corporate », ce statut a plutôt mauvaise image et a tendance à cantonner les entrepreneurs dans une case « revenus complémentaires ».
Pour le coup, une entreprise sans structure de capitaux, comme ce statut revient à servir de projet pour payer ses factures et non pas pour vivre.
En effet, vivre signifie pouvoir faire des projets.
Donc, aller au-delà de payer simplement ses propres charges.
Alors que trouve-t-on comme profession derrière ce statut d’auto-entrepreneur mise à part les professions libérales dites « règlementées » ? On y trouve 3% d’étudiants, des professions pouvant s’exercer à domicile comme les services à la personne, de l’aide à domicile pour personnes âgées, aux cours particuliers et soutien scolaire, mais aussi les professions du bien-être et de l’esthétisme, ou encore les professions de consultants.
Finalement, toutes ces professions ne sont pas des créations d’entreprises, mais une façon de « se mettre à son compte ».
La création d’entreprise est un autre périple et le capital de départ doit bien être présent.
Et il faut accepter une chose avant de se lancer : la possible perte de cet investissement si la mayonnaise ne prend pas.
Et un des facteurs clés de succès pour une organisation économiquement pérenne, c’est l’idée.
L’innovation c’est risqué.
Il faut effectivement créer un besoin qui n’existe pas pour le vendre et c’est un challenge que de créer l’envie.
Mais cela peut marcher.
Alors à nos cerveaux !
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