Une infection nosocomiale est une infection contractée à l’occasion de soins ou au cours d’une hospitalisation, elle doit être absente à l’admission.
On considère un délai de 48h après admission ou supérieur au temps d’incubation pour parler d’infection nosocomiale.
Les différents types d’infection Quatre types d’infection sont pris en compte par les réseaux de surveillance français : Les pneumopathies.
Les infections urinaires.
Les bactériémies.
Et les infections liées aux cathéters.
Il s’agit d’un problème de santé publique important du fait des conséquences de ces affections.
Bien que le retentissement sur la morbi-mortalité est actuellement controversé, le retentissement économique est bien réel du fait de l’augmentation de la durée d’hospitalisation et du coût des traitements.
En 2006, une étude de l’Institut de veille sanitaire a montré que leur prévalence était de 22,4% dans un les services de réanimation en France soit quatre fois plus que dans les services de médecine conventionnelle.
Ce chiffre s’explique simplement par le contexte médical inhérent aux services de réanimation : les patients qui ont des capacités de défense sont transitoirement réduites.
On parle « d’immunosuppression transitoire postagressive ».
La fréquence des soins et les techniques de suppléance invasives (voies veineuses centrales, ventilation artificielle, sondages…) augmentent le risque d’exposition aux infections et les germes en causes sont souvent virulents et résistants aux traitements antibiotiques.
En 2006, une autre étude (Réa raisin) a montré la prévalence des différents sites d’infection et les principaux germes en cause sur des patients exposés à des dispositifs invasifs dont 14% étaient infectés.
(résultats : médias).
Aux vues de ces informations, le rôle de la prévention et du dépistage apparaît comme primordial.
Des recommandations ont été établies par l’AFSSAPS.
Il appartient à chaque professionnel de santé de s’en informer.
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