Catégories: Actualité
|
21 mars 2020 0 h 26 min

Emotion, quand tu nous tiens

Partager

Avant toute chose, le mieux est de chercher le fameux mot « émotions » dans l’Encyclopédie de psychologie.
La définition date de 1962 et dit : c’est un orage « affectif », un trouble momentané et assez violent qui concerne à la fois la conscience et le corps.
La peur, la colère, l’angoisse, la honte sont des émotions.

L’émotion sous sa forme brutale caractéristique.
Peut-on les définir ? C’est difficile et empli de paradoxes.
C’est une réaction physiologique déclenchée par quelque chose et provoquant des conséquences n’étant pas toujours prévisibles.
Savons-nous ce qu’est la joie, la peur… ou savons-nous ce qu’est notre joie et notre peur ? Lorsque l’on voit quelqu’un qui a des émotions comme la colère, nous n’allons pas vers lui.
De même, pour une personne ayant une émotion de joie trop « excessive » que nous pourrons avoir tendance à considérer comme « bizarre ».
Les émotions bloquent la communication dans certains cas.
Donc, définir les émotions sous l’aspect de l’utilité à la communication n’est pas pour autant possible avec simplicité.
Nous avons conscience de la biologie, des éléments que l’on ressent, mais nous avons aussi conscience du contexte.

Nous faisons tout pour vivre des émotions.
On est prêt à payer pour vivre des émotions, et pas toujours « joyeuses » : film d’horreur, maison hantée, etc.
Et en même temps, on fait énormément pour les éviter, pour ne pas subir continuellement les émotions.
Une émotion est brève, rapide, seulement, quelques-unes par jour.
Il va falloir chercher ailleurs que dans les définitions.
Les émotions peuvent être une adaptation « supérieure » : si à force d’évoluer, nous avons eu de plus en plus d’émotions, au contraire des animaux moins évolués, alors n’est-il pas possible de nous demander si les émotions ne sont pas en complément, voir supérieur à la cognition ? Les émotions peuvent même retrouver un certain côté pathologique : triste, je focalise sur les choses tristes, anxieux, je détecte précocement la menace.
En conclusion, nous ne sommes pas plus avancés, mais une chose est sûre : impossible de vivre sans.