Le Taï Chi se pratique uniquement debout, en effectuant différents mouvements qui s’enchaînent les uns avec les autres, toujours dans la lenteur et la précision, tout en contrôlant la respiration.
On peut traduire cette discipline comme le combat suprême avec soi-même ; Taï Chi signifiant « faîte suprême » et Chuan « le poing ou combat à mains nues ».
Origines C’est le moine Taoïste Chan Sang Feng ( probablement au XIIIe) qui, selon la légende, en est le fondateur.
Etudiant le combat entre un oiseau et un serpent, il en tire une série de treize mouvements qui devait donner naissance au Taï Chi.
Après sa mort (au début de la dynastie Ming en 1368), on n’en entend pratiquement plus parler jusqu’au XVIIIe siècle.
Yan Lu-Chang (1799-1872) employé comme domestique apprend secrètement les règles de base en observant ses maîtres.
Ces derniers, fervents adeptes, veulent que seuls les membres de leur famille puissent apprendre les secrets de cette formation.
Plus tard, il devient si doué qu’il est demandé pour enseigner à la famille royale chinoise.
Son petit fils, Yang Cheng-Fu (1883-1936) remanie profondément les bases du Taï Chi afin de le rendre plus accessible à toutes les couches de la population ; les mouvements ont été mis à la portée de chacun et le Taï Chi s’est répandu non seulement à travers toute la Chine, mais dans le monde entier.
Bienfaits Basé sur le relâchement du corps, il permet à ceux qui le pratiquent de jouir d’une bonne santé physique et mentale.
Santé physique par la reconstruction de la masse musculaire et santé mentale par la discipline intellectuelle nécessaire à l’introspection de soi et les règles de base pour l’équilibre psychophysique de l’individu.
Médicalement parlant et selon des sources extrêmement sérieuses, des applications thérapeutiques du Taï Chi semblent avoir des effets bénéfiques très divers : il améliorerait l’équilibre des personnes du troisième âge ; il rétablirait un sommeil perturbé ; il amoindrirait en partie l’arthrite rhumatoïde (rhumatismes inflammatoires chroniques) ; il perfectionnerait la capacité respiratoire liée à l’insuffisance cardiaque ; il diminuerait l’ostéoporose si invalidante pour celles qui en souffrent ; il apaiserait l’arthrose qui touche tout un chacun passé un certain âge ; il adoucirait les effets de la spasmophilie.
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