Les chiffres En Alsace par exemple, les premiers recensements datent des années 1930.
À cette époque-là, il y a environ 150 nids sur le territoire.
Les dénombrements systématiques débutent en 1948, date à laquelle on trouve 173 couples (soit environ 86 nids).
Il ne reste que 9 couples en 1974.
La population des cigognes subit la même chute partout en France.
La protection : les premiers pas en Alsace Les premières opérations de réintroduction (technique dite des enclos) débutent vers 1975.
Les résultats sont rapides : en 1980, on dénombre 20 couples et 24 en 1985.
L’année 1983 marque la création de l’association pour la réintroduction des cigognes en Alsace (APRECIA puis APRECIAL Alsace-Lorraine).
La population de cigognes blanches a alors explosé grâce à la mise en place de nouveaux enclos.
Le programme de réintroduction passe aussi par le prélèvement et l’élevage de plusieurs dizaines d’oiseaux par an.
En 1990, on a compté 79 couples, 255 en 2000 et 460 en 2009.
Devant cet essor, la Ligue de protection des oiseaux a demandé une pause dans cette politique afin de donner plus de dépendance aux oiseaux.
D’autres programmes Oiseau migrateur, sa présence concerne de nombreux pays.
Et c’est lors de cette migration justement qu’il y a beaucoup d’accidents.
Le Maroc, par exemple, a mis en place de très nombreuses actions pour la protection de cet oiseau.
Le Club Écolo Les Cigognes blanches (CECIB) a été fondé en 2000 à Berkane.
Cette association dénombre les nids des cigognes blanches et a mis au point un projet de sédentarisation.
La cigogne blanche n’est pas la seule à être en danger.
Ainsi la cigogne noire, très rare en France, a été découverte dans le Maine-et-Loire en 1982.
Cette cigogne a peu bénéficié de protection.
En 2003, avec l’aide du Zoo de Doué-la-Fontaine, un programme a été mis au point.
Un couple est suivi depuis cette date et en 2006, quatre cigogneaux ont vu le jour.
La cigogne toujours menacée S’approcher du nid d’une cigogne noire signifie mettre en danger les œufs.
En effet, les parents ne reviendront pas s’ils détectent un danger.
Les prédateurs naturels (le renard par exemple) ne figurent pas parmi les plus dangereuses menaces.
Les câbles électriques tuent aussi beaucoup.
Les oiseaux peuvent aussi ingérer des aliments toxiques sur les décharges.
Le Deltacron possède la génétique de la variante omicron et les génomes de la variante delta. Vingt-cinq cas ont déjà été détectés dans le monde.