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Guadeloupe, Petite Terre, un patrimoine naturel unique

Petite Terre, ce sont deux îlets à fleur d’eau, posés au large de la pointe des châteaux, en Guadeloupe.
Si Terre de haut, l’îlet le plus petit est strictement interdit d’accès aux visiteurs, Terre de bas est ouvert aux visiteurs.
Sa vaste plage bordée de palmiers offre une ombre rafraîchissante et de là, de nombreux sentiers-découvertes sont accessibles.

Un du tour de l’île est possible, il mènera sur des criques désertes, plus belles les unes que les autres.
Vous croiserez sans nul doute quelques impressionnants iguanes, de nombreux oiseaux, et avec un peu de chance, vous apercevrez sur le sable les traces d’une tortue venue pondre ici en toute tranquillité.
Un trésor sous-marin Depuis sa protection, Petite Terre revit.
En quelques années, les tortues marines ont refait leur apparition dans le lagon et dans les eaux qui entourent les îlets.
Plus nombreuses et plus en confiance, elles s’approchent davantage du rivage.
Les poissons eux aussi se font plus nombreux tout comme les lambis et les étoiles de mer.

Si vous embarquez pour PetiteTerre, masques et palmes sont de rigueur.
En quelques brasses, vous découvrirez un univers aquatique époustouflant et une vie sous-marine colorée.
D’autant plus que les récifs coralliens sont en plein renouvellement dans ces eaux riches de plancton et exemptes des pollutions humaines.
Madrépores, cornes de cerfs, cornes d’élan, cerveaux de Neptune, de nombreuses espèces sont aujourd’hui en bien meilleur état qu’avant.
Il faut dire que le classement en Réserve naturelle a permis d’interdire les mouillages anarchiques des bateaux.
Aujourd’hui, on ne jette plus l’ancre dans la baie, mais on s’accroche aux différents mouillages installés par le Conservatoire du littoral.
Une île longtemps habitée Des vestiges de la civilisation amérindienne ont été retrouvés sur l’île et au travers des siècles, de nombreux marins y séjournaient régulièrement (plus ou moins volontairement).
Un phare y fut même édifié afin de signaler l’île aux embarcations approchant de la Guadeloupe.
Le gardien et sa femme y habitèrent jusqu’en 1974, date à laquelle il fut automatisé.
Depuis, seuls les iguanes sont les résidents permanents de l’île.
Les scientifiques en ont recensé 9500 et ils se font de moins en moins sauvages.

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