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20 mars 2020 15 h 38 min

Ganglions lymphatiques : cancer des ganglions lymphatiques (symptômes, dépistage, traitement)

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Lymphomes hodgkiniens ou maladie de Hodgkin C’est une affection cancéreuse qui touche essentiellement les ganglions lymphatiques et les autres organes lymphoïdes comme la rate et le foie.
Elle touche principalement les personnes de moins de 30 ans et les plus de 60 ans.
Elle apparait d’abord au niveau du cou, des aisselles et de l’aine, où l’on constate des adénopathies et on observe également une prolifération de cellules géantes à noyaux multiples.

À un stade avancé, la maladie s’accompagne de symptômes plus généraux tels que de la fièvre, des démangeaisons, un amaigrissement et des signes biologiques d’inflammation.
Traitement Il fait appel à une polychimiothérapie et à la radiothérapie.
Dans les formes très localisées, il est possible de proposer une radiothérapie sans chimiothérapie, on effectue souvent au préalable une ablation de la rate.
À l’heure actuelle, la majorité des patients peuvent guérir de cette maladie.
Lymphomes non hodgkiniens La maladie se révèle le plus souvent par un gonflement douloureux d’un ou plusieurs ganglions lymphatiques superficiels.
À la différence de la maladie de Hodgkin, un lymphome non hodgkinien peut souvent se révéler par une localisation prédominante en dehors des ganglions, par exemple dans la thyroïde, l’estomac, le colon, le rectum, le rein, l’oeil, ou le système nerveux central.

Il se forme alors une tumeur sur ou dans la partie atteinte.
Il peut aussi y avoir une forte fièvre et une altération de l’état général.
Le diagnostic repose sur une biopsie d’un ganglion atteint ou de l’organe touché.
Traitement Le traitement repose sur une chimiothérapie et dépend du type de lymphome et de l’extension de la maladie.
Les formes localisées même agressives ont de très bonnes chances de guérison.
Pour les formes étendues et peu agressives l’espérance de vie est de plusieurs années, et le traitement est indispensable que si la maladie progresse, on utilise alors des polychimiothérapies.