Le processus de dépendance A l’origine, la nicotine n’est pas présente dans l’organisme.
Lorsque vous fumez votre première cigarette, la nicotine est transportée par le sang vers le cerveau : si vous ne recommencez pas, l’apport de nicotine au cerveau sera sans conséquence.
Par contre, lorsque vous continuez de fumer, le taux de nicotine devient vital pour le cerveau, aussi vital que le taux d’oxygène par exemple.
A chaque fois que ce taux de nicotine baisse, le cerveau déclenche un signal qui nous pousse à fumer une nouvelle fois.
Au final, nous sommes loin d’un simple problème de volonté puisque l’organisme lui-même devient dépendant.
La peur d’arrêter En achetant son paquet de cigarette, le fumeur connait très bien les dangers de la cigarette, mais la peur de la maladie est moins forte que la peur d’arrêter de fumer.
Ou bien, le fumeur a le sentiment que le mal est fait et qu’il est trop tard pour arrêter : dans ce cas précis, les messages des associations anti-tabac ne marchent pas.
Il y a également la peur de grossir : lorsqu’elles arrêtent, certaines personnes grignotent pour compenser le manque de nicotine.
Lorsque le sevrage est achevé, faire attention à ses habitudes alimentaires et avoir une activité sportive seront pourtant efficaces pour perdre du poids.
Les solutions pour arrêter de fumer Le médecin traitant peut vous aider.
Il va d’abord évaluer votre motivation et sera là pour renforcer celle-ci.
Puis il va essayer de connaitre votre degré de dépendance au tabac et mettre en place une aide au sevrage.
Il vous accompagnera ensuite pour la prévention des rechutes.
La prise en charge des patients fumeurs ne se résume pas à la rédaction d’une ordonnance : il y a aussi l’accompagnement, le suivi, et le soutien sur le long terme.
Il existe également des centres de tabacologie au sein des services hospitaliers de pneumologie.
Dans ces centres, on peut pratiquer une mesure du souffle, peut faire prendre conscience au fumeur qu’il est temps d’arrêter.
Lorsque l’on arrête de fumer, les symptômes liés à l’arrêt peuvent persister durant un mois (sensation de manque, inquiétude, irritabilité, difficulté de concentration, dépendance physique à la nicotine).
Les substances nicotiniques sous forme de patchs délivrent une dose continue de nicotine, vous permettant ainsi de surmonter les symptômes liés à l’arrêt.
Il faudra ensuite utiliser des patchs avec un dosage en nicotine de plus en plus faible jusqu’à ce que l’on puisse se passer complètement de la nicotine.
Une tentative d'effraction peut laisser les propriétaires vulnérables et anxieux. Savoir comment réagir immédiatement après un tel événement est crucial pour sécuriser votre espace et aider à l'enquête.