Le principe Le principe de non discrimination Pendant un entretien d’embauche, l’employeur doit questionner le candidat sur ses capacités, son expérience et son intérêt pour l’emploi concerné.
Toutes ces questions sont posées dans un cadre strictement professionnel, et permettent à l’employeur de faire des choix.
Cependant, ces choix ne peuvent en aucun cas reposer sur une décision discriminatoire.
Ainsi, un candidat ne peut pas se voir refuser un poste, en raison de son sexe, son âge, son orientation sexuelle, ses idées politiques, de son appartenance à une religion, de son origine, ou encore de ses activités syndicales.
Pour les mêmes raisons, un employeur ne peut pas refuser une candidate à un poste, en raison de son état de grossesse.
Les exceptions Comme tout principe, celui de la non discrimination à l’embauche présente quelques exceptions.
Ainsi, dans certains cas bien définis, l’employeur a le droit de n’embaucher que des femmes, lorsque la nature même de l’emploi l’exige.
Ainsi, c’est le cas pour les mannequins par exemple.
L’employeur peut également refuser d’embaucher des femmes, pour des métiers qui s’avèrent trop dangereux, comme par exemple le travail dans les mines.
Dans ces deux cas, aucun cas de discrimination ne pourra être soulevé.
Les recours possibles Au niveau pénal Sur le plan pénal, la discrimination est punie de trois ans d’emprisonnement, et d’une amende pouvant s’élever à 45000€.
Une personne victime de discrimination, notamment durant un entretien d’embauche, pourra ainsi porter plainte auprès du procureur de la république, ou auprès de la police ou gendarmerie.
Cependant dans les faits, les plaintes sont rares, car les faits de discrimination sont très difficiles à prouver.
Au niveau civil La personne victime de discrimination à l’embauche dispose également d’un recours juridique sur le plan civil.
Elle doit déposer un recours au Conseil des Prud’hommes.
Si elle parvient à prouver les faits discriminatoires, elle pourra obtenir une réparation financière du préjudice subi.
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