Les jambes qui lancent, des fourmillements dans les pieds, un besoin irrépressible de marcher, et une sensation croissante de fatigue, malgré des nuits de 8 heures ? Ces symptômes sont ceux d’une maladie qui atteint près de 10% de la population adulte, et plus particulièrement les femmes.
Fréquemment diagnostiqué à tort comme un trouble veineux, le Syndrome des Jambes sans Repos (couramment appelé S.
J.
R, ou « impatiences ») est une maladie neurologique qui empoisonne le quotidien de ceux qui la subissent, car il altère notamment la qualité des nuits.
En effet, la maladie se manifeste pendant les périodes de repos du corps, et empêche l’immobilité des membres inférieurs, même pendant le sommeil, qui perd alors ses fonctions réparatrices, les troubles pouvant mener jusqu’à l’insomnie complète, puisque le mouvement est la seule manière de soulager la gêne.
La station assise est également très affectée, ce qui entraîne des difficultés dans le domaine professionnel, mais rend également presque impossible la plupart des activités sociales, comme une simple séance de cinéma ou un dîner au restaurant.
Les malades les plus touchés constatent des troubles de la concentration et de la mémoire, et se plaignent de somnolences chroniques qui diminuent considérablement leur qualité de vie.
L’origine précise du S.
J.
R est encore inconnue, mais les spécialistes ont découvert qu’il découle d’un trouble du métabolisme de la dopamine, qui est un neurotransmetteur indispensable aux cellules du système nerveux.
Ce trouble pouvant notamment être transmis de façon génétique.
Les personnes présentant des carences en fer peuvent également présenter un S.
J.
R dit « secondaire », qui sera atténué grâce à un traitement approprié.
Les causes du S.
J.
R étant encore mal connues, les traitements associés sont toujours à l’étude, d’autant que la maladie évolue dans le temps, et à tendance à s’aggraver.
Pour les patients très atteints, plusieurs familles de médicaments sont utilisées, dont : Des molécules qui suppléent le déficit en dopamine.
Certains antiépileptiques.
Les morphiniques.
Ces traitements sont lourds, et engendrent des effets parfois aussi indésirables que la maladie elle-même, ce qui implique un suivi physique et psychologique très précis de chaque patient.
Les personnes qui sont (ou se pensent) atteintes de S.
J.
R peuvent consulter le site de référence Sjsr.
fr pour en savoir plus.
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