Comment traiter un cancer du pancréas ? (traitements, conseils)

Le cancer du pancréas Le cancer du pancréas a un pronostic très sombre (5% de survie à 5 ans) à cause d’un diagnostic très tardif, rendant le cancer incurable.
Les facteurs de risque du cancer sont la pancréatite chronique.
Le tabac multiplie par 2 le risque le développement de ce cancer.

La plupart des cancers du pancréas sont localisés au niveau de la tête du pancréas.
Les symptômes du cancer sont : un ictère (jaunisse) par obstruction de la voie biliaire principale une vésicule biliaire augmenté de volume un amaigrissement important avec fatigue l’apparition d’un diabète ou son aggravation l’apparition d’une pancréatite aiguë (douleur… ).
De diagnostic tardif, le cancer peut être découvert à partir des métastases osseuses ou pulmonaires.
Tout cancer du pancréas doit être confirmé par une biopsie faite par écho-endoscopie.
Le traitement Le principal traitement pour rallonger la survie du malade et améliorer son confort reste la chirurgie.
La chirurgie est duodénopancréatectomie céphalique, c’est-à-dire qu’on enlève le duodénum (partie de l’intestin), le pylore (partie basse de l’estomac), l’antre gastrique, la tête du pancréas et la vésicule biliaire.

Ainsi, on réunit ensemble l’estomac et la partie basse de l’intestin pour assurer un transit digestif.
La morbidité de cette opération est importante (50%) à causes des complications importantes (hémorragies, fistule pancréatique).
Si cette chirurgie est impossible, on réalise d’autres anastomoses entre l’estomac et la partie basse de l’intestin, mais ce traitement reste palliatif.
Après la chirurgie, il peut être fait une chimiothérapie pour éliminer les dernières cellules tumorales.
Pour les cancers non opérables, la chimiothérapie est le traitement de référence.
La radiothérapie peut y être associée dans certaines conditions.
La radiothérapie peut être aussi indiquée en traitement palliatif chez les patients avec de nombreuses douleurs.
Les traitements palliatifs restent très importants, notamment : lutte contre la douleur grâce à la radiothérapie ou l’alcoolisation des nerfs, prise en charge de l’ictère par pose d’une prothèse biliaire.