Le but est de savoir comment gérer sa bankroll pour atténuer le risque de finir à zéro euro.
Au poker on utilisera le terme « broke ».
Pour cela vous devez adapter le montant de chaque tournoi ou partie de cash-game que vous jouerez par rapport au montant de votre bankroll.
Voici un exemple : vous avez déposé la somme de 100€ et votre bankroll est donc de 100, si vous jouez dix parties à 10€ vous devrez vite refaire un nouveau dépôt.
Vous devez apprendre à maîtriser vos mises selon votre bankroll et les risques que vous êtes prêts à prendre.
En fonction de la prise de risque que vous avez acceptée de prendre, vous devez vous limiter au prix d’entrée (généralement appelé « buy-in ») maximal fixé.
Pour cela voici la fourchette utilisée par l’ensemble des joueurs : – Le plus flambeur choisira la limite basse de 30 buy-in et jouera en 3€.
– Un joueur plus sérieux aura fixé sa limite à 50 et se contentera de jouer en 2€.
– Et enfin le joueur le plus conservateur fixera sa limite à 100 se limitant aux parties à 1€.
Attention tout de même, si vous jouez simultanément plusieurs tables de poker, vous engagerez alors une plus grande partie de votre bankroll et devriez donc adapter votre limite en y prenant compte.
Cette limite vous permet également de savoir à quel moment vous pourrez augmenter le prix d’entrée de chaque tournoi sans ne jamais mettre toute votre bankroll en danger.
C’est la meilleure façon de gérer la variance de votre ennemi au poker car les séries noires sont légions et seul un bon management de bankroll peut vous aider à y faire face.
Vous monterez ainsi pour un joueur qui a fixé sa limite à 50 sur les parties à 5€ une fois le palier de 250€ de bankroll atteint.
Libre à vous de choisir votre limite mais cette dernière devrait être comprise dans cette fourchette de 30 à 100 buy-in.