Pour les professionnels Le secteur de l’humanitaire recrute dans beaucoup de domaines.
Il est donc a priori simple d’avoir un emploi dans les ONG, mais travailler pour un organisme humanitaire n’est pas un travail en soi.
Les ONG ont besoin de spécialistes, comme des charpentiers, architectes, médecins, ayant un savoir-faire recherché et prêts à s’engager dans une association d’aide n’apportant pas forcément un salaire très important.
Faire carrière dans l’humanitaire reste possible dans une certaine mesure, à condition d’être capable de manager une équipe et de faire le travail comme celui de coordinateur technique.
Ce sont donc les métier de gestion ou de consultant qui sont privilégiés.
On peut alors, soit travailler au siège de l’ONG (en France par-exemple, où les ONG à Paris sont les plus nombreuses), soit en mission à l’étranger.
Un site internet, Coordinationsud.
org permet de rechercher un emploi en Afrique, en Asie, dans le monde entier, par secteur et spécialité.
Le Portail de la Solidarité Internationale sur internet regroupe également les annonces d’ONG françaises et internationales.
Il est aussi possible de proposer une candidature spontanée aux organisations de secours, d’aide au développement, etc.
Étudiants et volontaires Étudiants et volontaires cherchent parfois à s’engager dans des missions courtes, comme des voyages humanitaires sur un été.
La Guilde Européenne du Raid propose ce genre de mission aux jeunes âgés de 18 à 35, le prix du séjour étant à la charge du candidat.
La Guilde propose une formation à l’action humanitaire dans des domaines variés : aide à la construction d’une école, enseignant… dans des pays comme la Colombie, le Sénégal, que ce soit pour des ONG catholiques ou non.
Les métiers d’enseignant restent les plus faciles d’accès aux jeunes désireux de s’engager dans un job humanitaire ou une mission caritative.
Le contrat VSI (Volontaire de Solidarité International) est un statut très intéressant, mais nécessite un engagement sur le long terme (de 1 à 6 ans), et les places sont rares.
Le VSI est assuré, payé, et bénéficie d’avantages.
Son action doit néanmoins « participer de façon désintéressée au service d’une population qui en a exprimé le besoin » (loi du 23 février 2005).
Enfin, partir n’est pas la seule façon d’aider.
Les dons humanitaires ou les aides humanitaires, le parrainage, sont autant de moyens permettant à une organisation caritative d’agir de façon plus indépendante.