Le principe de la thérapie comportementale Les thérapies cognitives et comportementales sont proposées par les psychologues et les psychothérapeutes aux patients présentant des troubles du comportement (trouble obsessionnel compulsif, anorexie, boulimie), des conduites addictives (tabac, alcool, drogue, jeux), des troubles anxieux (phobies) ou encore des problèmes sexuels.
Elles font partie de la famille des psychothérapies brèves.
Leur principe consiste à faire changer les comportements actuels en agissant sur les pensées et les représentations de la personne, l’objectif étant la suppression du symptôme.
Fonctionnement de la thérapie C’est un dispositif de soin conscient et planifié avec une approche courte et concrète.
Contrairement à d’autres types de prises en charge psychologique, le thérapeute a une position active dans les TCC.
Il discute avec le patient, lui donne des conseils, des techniques.
La relation créée entre les deux protagonistes est basée sur l’échange.
Le début de toute thérapie dépend de l’analyse de la demande faite par le professionnel.
Il s’agit donc d’un entretien.
Ensuite, sont proposées aux patients des techniques à appliquer non seulement en consultation mais aussi dans sa vie quotidienne.
Une évaluation de la situation inaugure chaque rencontre suivante chez le psy.
Progressivement, le patient est amené, tout en étant accompagné, à se confronter à la situation qui l’handicape.
Les critiques Bien qu’efficaces, les thérapies cognitives et comportementales ne sont pas universelles.
Elles ne seront d’aucune utilité dans le cas d’un mal-être indéfini et global.
En revanche, lorsque le problème est bien identifié, le travail thérapeutique peut commencer.
Il faut préciser également que les TCC ne fonctionnent pas malgré vous.
Il est indispensable de reconnaître votre mal et d’adhérer à la prise en charge proposée.
Les thérapies comportementales sont le rival de l’approche psychanalytique du trouble psychologique.
Nombreux sont les psychologues cliniciens qui affirment que les TCC n’ont pas la force d’éliminer la souffrance mais elles ne font que la déplacer.
Vouloir attaquer le symptôme est certainement une approche rationnelle et plutôt médicale.
Cependant, lorsqu’on traite de la vie psychique, cette attitude ne donne pas les résultats attendus à coup sûr.
Le travail en profondeur du problème est la démarche appropriée.
De plus, pour la personne, le symptôme est présent pour l’aider à vivre.
Le supprimer cache des risques insoupçonnés.
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