Les relations humaines sont fragiles, il y a des paroles, des comportements et des conduites qui sont bons pour moi, que je vis comme positifs et que j’accueille avec plaisir dans ma vie.
Il y a des paroles, des comportements et des conduites qui ne sont pas bons pour moi, qui me blessent ou me déstabilisent, que je vis comme négatifs et que je ne souhaite pas accueillir dans ma vie.
Il y a en moi des zones de fragilité, de résonance qui me renvoient à des expériences douloureuses ou à des blessures anciennes et qu’il me paraît vital de protéger pour le moment.
Il y a des pensées, des ressentis, des expériences que je souhaite partager avec d’autres, il y a des choses que je peux partager et d’autres qui appartiennent à mon jardin secret.
Pour ne pas maltraiter une relation, je peux éviter de penser à la place de l’autre, de culpabiliser son interlocuteur, d’utiliser des injonctions, d’exercer des jugements de valeur.
Pour protéger nos relations, j’évite de contrôler l’autre et d’employer le chantage affectif.
La réaction entraîne des paroles et des comportements qui sapent ou détruisent la relation.
L’enjeu de toute relation humaine consiste à donner l’opportunité de faire découvrir à l’autre qui je suis et où j’en suis.
La relation a besoin de faire circuler la parole, mais pour exister dans une relation, il faut prendre le risque de marquer sa différence en étant soi-même.
Privilégier le relationnel au réactionnel, c’est faire confiance, se pardonner et pardonner l’autre, rester ouvert, sans ruminer son passé vivant le moment présent.
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