Les causes de ce cancer rendent sa prévention ardue En effet, le cancer du péritoine est souvent une conséquence d’autres cancers, souvent les cancers du côlon et de l’ovaire.
Prévenir ces deux cancers serait donc la meilleure façon de prévenir l’apparition du cancer péritonéal.
La recherche pour le cancer a démontré que ces deux cancers n’étaient pas aisément détectables avant leur survenue.
Le colon fait toutefois l’objet récent de dépistage annuel chez les individus de plus de cinquante ans.
En revanche, le cancer de l’ovaire ne se détecte bien souvent que lorsque des symptômes apparaissent, témoignant de son développement.
Les symptômes qu’il faut surveiller dans ce cas sont : un malaise général, des douleurs abdominales fréquentes comme le gaz, l’indigestion, la pression, gonflement, ballonnements ou crampes, les nausées, diarrhée et constipation fréquentes, la perte d’appétit, le gain ou perte de poids sans cause connue, des saignements anormaux du vagin.
Une bonne hygiène de vie pour une prévention globale Quoi qu’il en soit, et cela vaut pour le cancer du péritoine comme pour tous les autres types de cancers, 60% des cancers masculins et 25% des cancers féminins pourraient être prévenus en observant les règles simples d’une bonne hygiène de vie : ne pas fumer, faire de l’exercice tous les jours (au moins 30 minutes), se relaxer tous les jours en se concentrant sur soi-même (au moins 5 minutes par jour), avoir une alimentation équilibrée riche en fibres, fruits et légumes.
D’après des chercheurs de l’Université du Massachusetts, les cancers ovariens peuvent être prévenus avec une alimentation faisant la part belle aux caroténoïdes et à la vitamine A, ainsi des femmes qui ont un régime alimentaire riche en caroténoïdes ont une réduction du risque de cancer de l’ovaire de 40%.
Pour cela, insistons sur les carottes crues, le chou frisé, les épinards crus, les choux de Bruxelles, les brocolis et les petits pois.
Il faut éviter les aliments salés pour arriver à un apport quotidien en sodium inférieur à 2,4g.
Il faut être le plus mince possible sans toutefois tomber dans la maigreur, à savoir un indice de masse corporelle (IMC) 19.