En ce mardi 3 mars 2020, l’épidémie de Covid-19 dépasse les 3000 morts, les 90000 infections et les 60 pays.
L’épidémie en est officiellement depuis le 22 février dernier au stade 2. Soit, les autorités doivent viser à prévenir toute diffusion de l’épidémie avec notamment pour mesures, de limiter les déplacements non essentiels. En effet, aujourd’hui, 130 cas de malades atteints du virus sont confirmés. 12 régions sont concernées.
Des rassemblements en milieu « confiné » sont interdits. (Exemple, la dernière journée du Salon de l’Agriculture ce dimanche 7 mars.)
Des rassemblements en milieu ouverts le sont aussi, pour éviter de mélanger des populations issues des zones ou le virus circule. C’est ainsi que le Semi-marathon de Paris prévu le 29 février 2020 a été reporté à une date non encore communiquée.
Le sujet est délicat pour la majorité politique en proie aux critiques.
En cette période électorale pour la bataille des municipales, la capitale des Gaules a-t-elle eu raison de laisser le 26 février dernier, se dérouler la rencontre sportive Olympique Lyonnais/ Turin où 3000 supporters italiens étaient présents ?
Les mesures sont-elles suffisantes ? Doit-on établir un contrôle aux frontières ?
Le porte-parole de l’Organisation Mondiale de la Santé, Christian Lindneier explique que les restrictions de voyages ou de commerce ne sont pas la solution. Et que l’immigration se ferait quoiqu’il en soit par d’autres points de passage informels.
Il semblerait que ce soit techniquement réalisable (Le Code de Schengen autorise le rétablissement temporaire de contrôle. Le pays doit prouver en ce cas, qu’il fait face à une menace d’ordre public ou pour des raisons de sécurité.) Cela nécessiterait, en d’autres termes, d’augmenter le budget immigration 2020. Lequel est déjà supérieur à celui de la Santé.
Comment expliquer dans ces conditions, le cas football qui a fait polémique ?
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