Les éditeurs de sites se sont réunis au sein de l’Open Internet Project pour dénoncer la Search Box de Google.
Plusieurs centaines d’éditeurs en ligne regroupés au sein de l’association Open Internet Project afin de dénoncer la dernière fonctionnalité du moteur de recherche Google, la Search Box. Mise en place il y a quelques semaines, la Search Box correspond en réalité à l’opérateur « site: » permettant d’afficher l’ensemble des pages d’un site donné indexé par Google.
Si à première vue cela peut sembler pratique pour l’utilisateur, qui souhaiterait utiliser la recherche Google pour un article sur un site donné, les éditeurs en revanche estiment que le moteur souhaite encore un peu plus conserver l’internaute sur ses propres pages (un clic de plus est en effet nécessaire pour arriver sur le site en question avec perte de visites in fine) afin notamment de vendre toujours un peu plus de publicités aux annonceurs. Il faut en effet préciser que la firme ajoute des blocs d’annonces sur les pages de résultats de recherche interne aux sites.
« C’est une mesure arbitraire. Google impose la ‘Search Box’ de manière unilatérale. Il développe son modèle économique aux dépens des sites et éditeurs », estime Armelle Thoraval, présidente de l’Open Internet Project, qui a signé la mise en demeure.
« C’est du parasitisme », accuse quant à lui Benoît Sillard, PDG de CCM-Benchmark. « Google récupère le travail des autres, détourne de la valeur et ne laisse qu’un quignon de pain ». Contacté, le géant mondial de la recherche a décidé de retirer cette Search Box pour certains éditeurs français. Il proposera prochainement aux propriétaires de sites internet une fonction permettant de la désactiver de ses pages de résultat.
Le Deltacron possède la génétique de la variante omicron et les génomes de la variante delta. Vingt-cinq cas ont déjà été détectés dans le monde.