Dans la nuit du dimanche 27 octobre à 3 heures du matin, nos montres et horloges passeront à l’heure d’hiver et reculeront d’une heure. Pourquoi ce changement d’horaire hivernal ?
Deux fois par an, nous changeons d’heure. Le premier changement d’horaire correspond aux heures d’été, qui a lieu au mois de mars, et le second changement a lieu le dernier dimanche du mois d’octobre. Cette année 2013, le passage en heure d’hiver est programmé pour le 27 octobre à 3 heures du matin. Il sera donc 2 heures, puisque nous reculerons nos horloges d’une heure.
Ce changement d’heure est en vigueur depuis 1976. Il a été mis en place à la suite du premier choc pétrolier de 1973 dans le but de réduire les consommations d’énergie dans le pays en faisant correspondre les heures d’ensoleillement aux activités humaines. Mais déjà en 1916 après la Grande Guerre, l’État français avait décidé d’ajouter une heure par rapport à Greenwich, toujours dans une optique d’économie d’énergie. A présent, nous changeons deux fois par an, et ce, en adéquation avec les autres pays de l’Union européenne depuis 1988.
Les économies d’énergie, principalement concernant l’éclairage, chaque année se chiffrent à environ 1,3 milliard de kWh, correspondant à près de 300 000 tonnes équivalent pétrole en énergie primaire, soit 4 % de la consommation en éclairage dans l’Hexagone. Ainsi, comme il fera jour plus tôt dès le 27 octobre prochain et en considérant que la majorité des personnes en France se lèvent entre 6 heures et 7 heures du matin, la quantité d’éclairage nécessaire au petit matin sera donc bien moins élevée.
En revanche, il n’a pas encore été démontré d’économies significatives concernant d’éventuels gains sur les usages thermiques. L’Union européenne estime cependant qu’une économie d’électricité de l’ordre de 130 GWh pourrait être effective d’ici l’horizon 2030 à condition que des régulateurs automatiques, permettant de réguler les températures, soient installés dans les logements et bureaux.
La dernière étude de 2009 chiffre néanmoins les économies d’énergie, principalement grâce à la réduction de l’éclairage comme indiqué plus haut, à 440 GWh sur l’année, soit l’équivalent de la consommation de 800 000 ménages français. Plus de 44 000 tonnes de CO◊ n’auraient ainsi pas été dispersées dans l’atmosphère grâce à ces changements d’horaires.