Le dimanche 20 octobre, l’Etat annonce qu’il a conclu un accord avec Sanofi et le fonds américain CD & R sur la vente de la filiale Opella qui produit le Doliprane sans ordonnance. Antoine Armand, le ministre de l’économie, a assuré que l’emploi, la production et l’investissement chez Opella seraient maintenus en France. L’Etat sera également un actionnaire par le biais de Bpifrance afin de surveiller ce processus. Sanofi a apparemment accepté un ensemble de demandes strictes. Un autre candidat, le fonds d’investissement français PAI Partners, a mis en avant une offre plus attractive le jeudi précédent, mais ses efforts ont échoué. CD & R est actif en France depuis environ quinze ans et soutient plusieurs entreprises pharmaceutiques, dont Inizio et Sharp.
L’implication de Bpifrance, la banque publique d’investissement, convenu dimanche dernier dans l’opération, offre au gouvernement la possibilité d’exercer un contrôle sur les directions stratégiques adoptées par le nouveau propriétaire étranger. Depuis le tout début, le groupe pharmaceutique insiste en affirmant que « ce plan n’aura aucun effet sur l’emploi en France », et que son but est de développer Opella grâce à l’appui d’un partenaire financier prêt à injecter des capitaux sur un marché qui se rapproche plus de la consommation de masse que du domaine pharmaceutique en soi. Cependant, les syndicats redoutent une « casse sociale » parmi les 1 700 postes qu’Opella maintient sur le territoire français, incluant 480 à son site de Compiègne (Oise) et 250 à son usine de Lisieux (Calvados), dédiée à la production de ce médicament, le plus demandé en France.
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