Le jeudi 17 octobre, la Banque centrale européenne (BCE) a annoncé une nouvelle réduction de ses taux d’intérêt principaux, dans le but de stimuler la croissance économique. Cette décision a été prise après que le taux d’inflation est tombé à son niveau le plus bas en trois ans dans la zone euro. Avec une réduction de 0,25 point de pourcentage, le taux de dépôt de référence est maintenant de 3,25%, ce qui modifie les conditions de crédit dans l’économie.
Les 25 membres du Conseil des gouverneurs, qui se sont réunis à Ljubljana, la capitale de la Slovénie, ont déclaré dans un communiqué que le processus de désinflation était sur la bonne voie. Cette annonce a marqué le deuxième allègement monétaire consécutif, malgré une précédente prudence affichée en septembre. Ils avaient alors sembler vouloir attendre décembre pour assouplir encore la politique monétaire.
Cependant, l’inflation récente en zone euro, qui a ralenti plus que prévu en septembre à 1,7 % sur un an, a conforté ceux en faveur de la réduction des taux. Parallèlement, la BCE a été encouragée à réduire les taux pour stimuler la consommation et l’investissement en raison de signaux économiques négatifs accumulés. Même ceux qui prônent l’orthodoxie monétaire la plus stricte se sont montrés ouverts à un nouvel assouplissement. Selon les analystes de la Deutsche Bank, « la croissance est encore plus basse que les prévisions revues à la baisse de la BCE en septembre, tandis que l’inflation revient vers l’objectif plus rapidement » que prévu.
Pour la première fois depuis plus de trois ans, le taux d’inflation en septembre a dépassé le seuil de 2%, l’objectif déterminé par le corps financier de Francfort. Également, l’inflation sous-jacente, une mesure fréquemment utilisée qui exclut les coûts fluctuants de l’énergie et de la nourriture, a noté une diminution de 2,7% sur une base annuelle. « L’évolution de l’inflation fait partie des bonnes nouvelles », a souligné ce mois-ci Joachim Nagel, le directeur de la Banque centrale allemande.
Malheureusement, l’Allemagne, autrefois le moteur de la croissance économique européenne, prévoit désormais une nouvelle baisse cette année. Le gouvernement allemand vient de diminuer ses prédictions de croissance, anticipant une réduction du PIB de 0,2% cette année dans la première économie européenne, après un recul de 0,3% en 2023.
En septembre, l’activité dans le secteur privé de la zone euro s’est pour la première fois contractée après sept mois, freinée par la fin de l’impact des Jeux Olympiques en France.
La baisse enregistrée jeudi « ne sera pas la dernière », avait prédit François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, au début d’octobre. Cependant, le Conseil des gouverneurs n’a pas pris d’engagement jeudi concernant la suite de l’assouplissement monétaire, qui sera basée « sur les données » économiques.
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