Selon la loi Climat et résilience de 2021, à partir du 1er janvier 2025, l’exemption permanente de la taxe sur les émissions polluantes (anciennement connue sous le nom de taxe sur les véhicules d’entreprise, TVS, avant 2023) sera abolie pour les véhicules hybrides rechargeables (Plug-in Hybrid Electric Vehicle, PHEV), qui émettent moins de 50 grammes de CO2 par kilomètre (km). De plus, l’exemption partielle, valable pour une durée de trente-six mois, sera supprimée pour les véhicules qui émettent entre 51 et 120 grammes de CO2 par km.
Les véhicules hybrides non rechargeables (HEV, également appelés full hybrid) ne bénéficieront plus de l’exemption partielle de l’ancienne TVS pendant trente-six mois, une exemption qu’ils avaient jusqu’à présent si leurs émissions étaient inférieures à 120 grammes de CO2 par km. Cela est valide quel que soit le type de carburant utilisé, qu’il s’agisse d’essence, de diesel, d’hydrogène, de gaz GPL, de gaz naturel ou de superéthanol E85. Par conséquent, la fiscalité d’entreprise est désormais basée sur les émissions de CO2 exclusivement.
Face à ces limites imposées par la suppression des avantages fiscaux pour ces types de moteurs, les fabricants ont été contraints de concevoir des moteurs de plus en plus efficaces, voire « sans émissions » comme les véhicules électriques. Des solutions temporaires seront mises en place jusqu’en 2035, année prévue pour l’arrêt de la production des moteurs thermiques.
Ces dispositifs sont intégrés dans les boîtes de vitesses automatiques.
Ainsi, les Européens ont innové en créant des petits moteurs à essence de 3 à 4 cylindres de moins de 1,5 litre, imbriqués avec la dernière technologie. Cela a abouti à des options jamais exploitées auparavant avec des moteurs électriques, qui sont intégrés dans les transmissions automatiques avec 20 à 30 chevaux de puissance. Ces moteurs sont alimentés par une batterie lithium-ion qui peut stocker jusqu’à 1 kilowattheure au maximum. Cette combinaison assiste le petit moteur à essence turbo pendant les étapes qui consomment le plus d’énergie : lors du démarrage, pour déplacer la masse du véhicule, et lors de l’accélération, pour doubler sa vitesse. De plus, ces moteurs ont également la capacité de désactiver un ou plusieurs cylindres lors des phases de conduite à vitesse constante, de s’éteindre lors de la décélération et de redémarrer instantanément grâce à son démarreur alternatif de 48 volts (V).
Ils ont conduit à une nouvelle génération de petits moteurs hybrides légers, connus sous le nom de moteurs « MHEV 48V » (mild hybrid electric vehicle). Ces moteurs ne manquent ni de vivacité ni de puissance, tout en étant très économes en énergie, y compris en milieu urbain. Dans ces zones, le moteur électrique peut suffire pour couvrir jusqu’à la moitié des distances sans émettre de pollution.
Cette nouvelle génération d’hybrides, plus légère et moins coûteuse que les moteurs complets hybrides ou HEV (prônés par des entreprises comme Toyota depuis longtemps, ou Renault, avec ses hybrides complets E-Tech de 140 à 200 chevaux), a su immédiatement convaincre les consommateurs et les gestionnaires de parcs.
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