Henri-Jacques Citroën est connu pour sa ressemblance frappante avec son grand-père André, le fondateur de l’entreprise automobile célèbre. Il aime se faire photographier sous le portrait de ce dernier, la similitude étant surtout marquée par le chapeau et la moustache. Les amateurs de Citroën apprécient cette nostalgie. Le 5 octobre dernier, la présence d’Henri-Jacques a ajouté un charme particulier à la célébration du 40ème anniversaire du Groupement national des agents Citroën et DS, qui s’est déroulé au Pavillon d’Armenonville à Paris. Pour cet événement réunissant 3000 membres, 500 cartes ont été spécialement imprimées pour une séance de dédicaces par Henri-Jacques Citroën. Celui-ci était encore à sa table à 1 h 30 du matin pour signer les cartes.
Depuis le centenaire de la marque en 2019, les hommages envers la marque Citroën font partie du quotidien d’Henri-Jacques. Il rappelle souvent avec fierté que Citroën est la marque de voiture la plus collectionnée au monde. Les événements marquants comprennent une rencontre majeure en 2019 qui a attiré 11 000 collectionneurs et 60 000 visiteurs et l’inauguration d’une place dédiée à André-Citroën en Pologne.
L’engagement d’Henri-Jacques ne s’arrête pas là, il a l’intention de promouvoir l’héritage de son grand-père encore plus loin. Inspiré par l’enthousiasme du public, il a pour projet de faire admettre son grand-père au Panthéon, honorant ainsi sa contribution à l’industrie, malgré l’absence d’entrepreneurs ou de magnats de l’industrie parmi les personnes commémorées. Il voit cela non seulement comme un hommage approprié, mais aussi comme une riposte à Stellantis, qui, selon lui, néglige l’histoire de la marque.
Dans le regret du petit-fils, Carlos Tavares le PDG du consortium n’a pas assisté à l’assemblée célébrée pour le centenaire de la société. L’absence de Citroën et Peugeot était également notable lors du dernier Rétromobile, l’exposition des voitures classiques à Porte de Versailles fin janvier. Henri-Jacques Citroën a exprimé sa déception à la direction de Stellantis sous forme écrite, en recevant comme réponse la suggestion de porter sa plainte vers la Commission européenne et la Chine, étant donné que leur réglementation et leurs aspirations imposent aux constructeurs de voitures de diminuer leurs dépenses.
Par ailleurs, pendant le spectacle mondial de BMW, Charlie Cooper – le petit-fils de John Cooper, l’ingénieur de la voiture Mini, défendra le prestige de cette automobile, contrairement à Henri-Jacques Citroën qui n’a pas été invité par Citroën. Cette dernière société revient pourtant à son logo originel, une double chevron, présente sur la facade de sa nouvelle citadine électrique, la ë-C3. Le PDG, Thierry Koskas, affirme que « c’est l’année de la renaissance de la marque » malgré son intérêt moindre pour le passé comparé à celui d’Henri-Jacques Citroën. Mis à part cela, les actuels dirigeants de Stellantis, qui ont l’habitude d’attirer des bénéfices et des marges bénéficiaires, voient comme un ennui majeur le fait que son grand-père a perdu de l’argent et que son entreprise a été eventually achetée par Michelin.
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