« Un grand succès pour nous », a déclaré Tatiana de Francqueville et Jean-Christophe Tortora, les directeurs de la branche médias du groupe CMA CGM de Rodolphe Saadé. Ce triomphe a lieu un an après le lancement de La Tribune Dimanche, un nouvel hebdomadaire qui a fait ses débuts le 8 octobre 2023. Avec une moyenne de 45 422 exemplaires vendus pour chaque édition entre octobre 2023 et juin 2024, tel que confirmé par l’Alliance pour les chiffres de la presse et des médias, sa performance est considérée comme très satisfaisante.
Comme une référence, Le Journal du dimanche, existant depuis 1948, a une moyenne de vente de 101 662, soit une diminution de 16,51 % en un an. Le Parisien Dimanche, introduit en 2018, a connu une augmentation de ses ventes de 4,92 % avec 163 293 exemplaires vendus. Le quotidien régional Ouest-France domine comme le journal le plus vendu chaque jour avec 595 741 exemplaires, malgré une légère baisse de 2,44 %.
« Si on nous avait proposé de vendre 45 000 exemplaires de La Tribune Dimanche dans la première année, nous aurions immédiatement accepté l’offre! », déclare M. Tortora. Lors de son introduction, l’objectif en termes de ventes était de 30 000 copies, dont 25 000 destinées aux kiosques. Jusqu’à présent, ces derniers ont vendu 18 680 exemplaires, auxquels s’ajoutent 10 112 abonnements numériques individuels et un peu moins de 1 700 abonnements à la version imprimée. De plus, 14 975 ventes sont réalisées par le biais de kiosques de presse numériques tels que Cafeyn. Avec une moyenne de 6,9 pages de publicité par édition, la formule publicitaire est également jugée satisfaisante. « Nous sommes toujours dans une phase de croissance », admet M. Tortora, qui espère atteindre les 60 000 ventes en 2025. Bien que le journal soit très populaire dans les grandes villes, nous devons augmenter notre présence dans les régions rurales et périurbaines.
Il revient à Lucie Robequain, qui a pris la direction des rédactions de La Tribune, site d’information économique, et de sa version papier pendant l’été 2024, de « mener la guerre du dimanche, mais également celle de la semaine face aux Echos », déclare M. Tortora. « L’objectif est de créer sept ou huit ‘verticales’ où nous dominerons, et d’offrir une presse économique différente », confirme l’ancienne rédactrice en chef des Echos, qui souhaite voir ses publications obtenir de plus en plus d’informations exclusives.
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