La grève qui avait paralysé les ports et aéroports de Corse depuis jeudi après-midi, a finalement été levée, a déclaré vendredi 4 octobre après-midi un représentant du syndicat des travailleurs corses (STC). Les deux préfectures ont confirmé cette information à l’Agence France-Presse (AFP). En raison de cette grève, des milliers de voyageurs étaient bloqués depuis jeudi après-midi, laissant en suspens la question de la gestion future des ports et aéroports de l’île.
« Gilles Simeoni, le président du conseil exécutif de l’île, a conclu un accord avec la ministre, et par conséquent, nous mettons fin à toutes les obstructions », a déclaré Laurent Filippi, du STC, après une réunion entre les préfets de Corse et de Haute-Corse et l’union syndicale STC-CGT-CFECGC. Les deux préfectures ont réitéré la fin de la grève à l’AFP.
De plus, l’entourage de Gilles Simeoni a confirmé à l’AFP que « les modalités d’un accord ont été établies ». Il a été précisé que des pourparlers étaient en cours depuis jeudi soir entre le président du conseil exécutif de Corse et la ministre du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation, Catherine Vautrin. Le ministère a validé la finalisation de l’accord à l’AFP.
Par ailleurs, la préfecture maritime de la Méditerranée a déclaré que cinq navires de passagers attendaient en mer près des ports d’Ajaccio et Bastia, ne pouvant pas accoster, avec environ 2 100 personnes à bord au total.
Ce mouvement de protestation a été déclenché par l’indignation de Gilles Simeoni jeudi face aux hésitations exprimées par un représentant du préfet sur une mesure permettant à la Chambre de commerce (CCI) de continuer à gérer les aéroports et les ports de l’île.
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Cette décision vient après que la SNCF ait revu sa politique tarifaire.