Olga Givernet, députée de l’Ain pour le parti Renaissance et fervente supportrice du président Macron depuis le début, a fait son entrée au gouvernement le samedi 21 septembre en qualité de ministre déléguée à l’énergie. Elle travaillera sous la houlette d’Agnès Pannier-Runacher, ministre de la transition écologique, de l’énergie, du climat et de la prévention des risques. Agée de 42 ans et formée en ingénierie électronique et informatique, elle prend la suite de Roland Lescure, précédemment occupé par les rôles de ministre délégué à l’industrie et à l’énergie. Il est important de noter que contrairement à son prédécesseur, qui était placé sous l’autorité de Bruno Le Maire, alors ministre de l’économie et des finances, Olga Givernet n’est pas dans cette situation.
Suivant les élections législatives anticipées de juillet, Olga Givernet a été réélue pour un troisième mandat de députée et a ensuite été nommée vice-présidente du groupe Ensemble pour la République, qui est le groupe du président à l’Assemblée nationale.
Givernet, qui représente la troisième circonscription de l’Ain, a toujours été ouverte sur son soutien à la résurgence de l’énergie nucléaire. La centrale du Bugey dans son département, ainsi que celle de Penly en Seine-Maritime et de Gravelines dans le Nord, ont été retenues pour la construction de six nouveaux réacteurs à forte puissance. En juillet 2023, lorsque la présidence a annoncé le choix de la centrale du département de l’Ain, Givernet a salué cette décision comme « une excellente nouvelle » sur X.
L’abolition des combustibles fossiles
La feuille de route de la nouvelle ministre déléguée à l’énergie est claire : relancer l’énergie nucléaire, accélérer l’introduction des énergies renouvelables, principalement solaire et éolienne, pour combattre le changement climatique et éliminer la dépendance aux combustibles fossiles comme le gaz, le pétrole et le charbon. L’augmentation de la production d’énergie à faible émission de carbone serait nécessaire si l’électrification des usages se poursuit.
Avant de commencer sa carrière politique, Olga Givernet a travaillé dans un secteur à forte émission de gaz à effet de serre – l’aéronautique. Ayant servi dans la compagnie aérienne néo-zélandaise Air New Zealand et occupé un poste à l’aéroport de Genève spécialisé dans l’aménagement intérieur de jets privés, elle est originaire de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines).
Ce qui a poussé Givernet à entrer en politique était la séquence télévisée danoise Borgen, qui, selon sa page Web, présente « une femme forte et indépendante ». Elle a d’abord été conseillère municipale à Saint-Genis-Pouilly, une petite ville de 9000 habitants dans le Pays de Gex, avant de faire partie d’une liste divers gauche en 2014. De 2015 à 2021, elle a été conseillère régionale d’Auvergne-Rhône-Alpes sur une autre liste divers gauche, tout en étant autrefois membre du MoDem (centre), un parti dont plusieurs adhérents font aujourd’hui partie du gouvernement de Michel Barnier.
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