Le défi pour Île-de-France Mobilités (IDFM), l’organisateur du transport dans la région parisienne, est de gérer avec autant d’efficacité le transport des spectateurs et des habitants locaux lors des Jeux paralympiques, du mercredi 28 août au dimanche 8 septembre, qu’ils l’ont fait pour les Jeux olympiques. Bien que le nombre de spectateurs prévus lors des Jeux paralympiques – environ 300 000 par jour – soit inférieur à celui des Jeux olympiques, et qu’il y aura moins de sites à visiter (17 par rapport à 25), ce sera un défi plus grand, car les résidents retourneront de leurs vacances et le transport scolaire doit être opérationnel le 2 septembre.
Durant l’année scolaire, le réseau transporte quotidiennement 5 millions de personnes, comparativement à 3,5 millions en été (sans inclure les spectateurs olympiques). Pour la cérémonie d’ouverture, on prévoit que 50 000 personnes se rendront à la place de la Concorde et au bas des Champs-Élysées.
Valérie Pécresse, qui dirige l’IDFM et la région Île-de-France, a appelé à une « mobilisation complète de la RATP et de la SNCF » pour gérer les mouvements combinés de la rentrée et des Jeux paralympiques sans congestion. Elle exprime sa confiance dans le travail de ses équipes et dans celui des compagnies de transport (RATP, SNCF, Keolis et autres). 13 lignes historiques seront mobilisées pour cet événement.
En faisant écho à sa confiance inébranlable, elle a inauguré un nouveau projet nommé « Un métro pour tous », lors d’une conférence de presse au conseil régional, lundi 26 août, en passant par-dessus les Jeux paralympiques. Elle a déclaré que l’objectif est de tracer une nouvelle voie pour tous, similaire à ce qui a été fait par le biais du Grand Paris Express, en rendant accessible le métro parisien aux personnes de toutes capacités. Le pari est sûr de réussir, car compte tenu de l’augmentation de l’espérance de vie, l’accessibilité des transports est de plus en plus préoccupante. Elle a souligné que, après son accession à la présidence de la région en 2016, le nombre de stations de métro accessibles a été multiplié par cinq et que d’ici 2031, en plus du RER et de la ligne 14, les nouvelles lignes 15, 16, 17 et 18 du Grand Paris Express seraient accessibles aux individus en situation de handicap.
Pour obtenir un impact similaire sur les treize lignes historiques, « le prix serait estimé entre 15 et 20 milliards d’euros », a-t-elle précisé. Des chiffres détaillés ont été fournis pour la ligne 6, qui est en partie au-dessus du sol, donc plus facile à adapter, avec un coût estimé à 600 millions à 800 millions d’euros. Par contre, le budget pour les lignes entièrement souterraines serait beaucoup plus élevé.
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