Les banques centrales de l’Ouest sont en train de lancer un nouveau cycle monétaire graduel et prudent. Après l’augmentation abrupte des taux d’intérêt suite à une inflation majeure en 2022-2023, puis une période d’attente d’une année environ, elles réduisent progressivement les taux. Le vendredi 23 août, le président de la Fed, la banque centrale américaine, Jerome Powell, a largement promis de diminuer les taux d’intérêt américains lors de l’ouverture du symposium annuel de Jackson Hole, au Wyoming. Il a affirmé : « Il est temps d’ajuster notre politique [monétaire] ». C’est une déclaration inhabituellement directe dans le vernaculaire des banquiers centraux.
La réunion suivante de la Fed, prévue pour les 19 et 20 septembre, devrait donc aboutir à la première réduction du taux d’intérêt américain depuis le début de la pandémie de Covid-19 au printemps 2020, probablement d’un quart de point. (Cela signifie que le taux passerait de la plage actuelle de 5,25 % à 5,50 % à une plage de 5,00 % à 5,25 %).
Par conséquent, les États-Unis seront le dernier – mais économiquement le plus important – pays occidental à adopter l’assouplissement monétaire. Dans la zone euro, la Banque centrale européenne (BCE) a commencé à abaisser ses taux en juin, les réduisant d’un quart de point (de 4 % à 3,75 %). De même, la Banque d’Angleterre a réalisé sa première réduction en août. Les banques centrales du Canada, de la Suède, de la Suisse et de la plupart des pays d’Europe centrale ont suivi le mouvement.
Ainsi se termine les distorsions économiques.
Avec le nouveau cycle monétaire en place, nous constatons à la fois des perspectives positives et négatives : une potentialité de contrôle de l’inflation malgré une pression persistante sur les prix dans le secteur des services, simultanément une stagnation de la croissance aux États-Unis (où les experts économiques s’interrogent sur une probable récession) et une performance insatisfaisante en Europe.
La Réserve Fédérale (Fed) a depuis longtemps envisagé une diminution des taux d’intérêt. Les détails de leur assemblée de juillet, divulgués le 21 août, laissaient entendre une éventuelle modification de la politique monétaire si les tendances économiques demeuraient inchangées.
Dans son discours bref, comme toujours – autour de 15 minutes – M. Powell a souligné l’existence de deux circonstances. D’un côté, une baisse notable de l’inflation, réduite d’un sommet de 8,5 % en juillet 2022 à 2,9 % en juillet 2024 (calculée sur une année) aux Etats-Unis. La lecture complète de cet article est accessible uniquement aux abonnés.
Cette décision vient après que la SNCF ait revu sa politique tarifaire.
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