A la suite de plusieurs défauts signalés sur ses avions qui ont mené à sa mise en examen, Boeing va devoir soumettre des centaines de ses avions 787 à des contrôles sur les sièges du cockpit. Cela fait suite à un incident lors d’un vol de la compagnie aérienne chilienne Latam qui a occasionné des dizaines de blessures parmi les voyageurs.
Lundi 19 Août, l’organisme de régulation de l’aviation aux Etats-Unis (FAA), a ordonné ces examens suite à un rapport mentionnant « un déplacement incontrôlé du siège du capitaine causant une chute rapide » du Boeing 787 Dreamliner qui effectuait la liaison entre Sydney en Australie et Auckland en Nouvelle-Zélande le 11 mars, selon un communiqué. Les voyageurs qui n’avaient pas attaché leur ceinture de sécurité ont été projetés au plafond à la suite de la perte d’altitude soudaine.
Depuis cet incident, Boeing a signalé à la FAA quatre autres incidents de « déplacements latéraux non contrôlés » des sièges du pilote ou du copilote. Pour trois de ces cas, les leviers d’ajustement du siège étaient trop « relâchés. »
Au total, more than 730 modèles seront inspectés à travers le monde. Un « déplacement non planifié et prolongé du siège » peut causer une manœuvre « abrupte et non planifiée des commandes de vol, pouvant mener à une chute rapide de l’avion et à des blessures graves pour les passagers et l’équipage », précise la FAA pour expliquer sa directive.
Selon la FAA, cette directive de navigabilité concerne 158 avions enregistrés aux Etats-Unis et 737 dans le monde entier.
La suite d’incidents impliquant des avions Boeing – dont deux tragiques accidents des 737 Max mal construits en 2018 et 2019, ainsi que l’incident involvant un hublot mal vissé sur un vol d’Alaska Airlines en début janvier, parmi d’autres, a fait naître des incertitudes quant à l’assurance qualité du fabricant d’avions américain. Ces événements ont eu lieu quelques mois avant que le nouveau PDG, Robert Kelly Ortberg, ne prenne officiellement ses fonctions le 8 août.
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